Depuis le mois d'avril, deux familles d'origine albanaise sont installées sur un terrain appartenant à la ville de Blois. Une solution d'urgence, tolérée par la municipalité, mais la maison en ruine près de laquelle ils campent est dangereuse et doit être démolie.
A Blois, deux familles occupent depuis le mois de février un terrain appartenant à la ville de Blois, sur lequel se trouvent les ruines d'une maison incendiée. Une solution acceptée comme occupation d'urgence par la municipalité. Ces Albanais ont fui leur pays après des menaces de mort.Mais mi-septembre, des travaux de démolition de l'habitation doivent débuter, et chasser les occupants du jardin. Leurs tentes et biens doivent donc être déplacés. Mais pour ces deux familles, dont la demande d'asile a été refusée, les solutions de relogement ne se bousculent pas. Seul l'un des fils, en situation régulière car étudiant, peut loger dans un foyer de jeunes travailleurs.
La ville de Blois considère que mettre un autre terrain municipal à leur disposition, et prolonger ainsi une situation précaire, n'est pas satisfaisant. Et renvoie vers les services de l'Etat pour trouver une solution pérenne. Le Préfecture du Loir-et-Cher recherche donc toujours un autre site d'accueil.
Le reportage à Blois d'Amélie Rigodanzo et Fabienne Marcel :