Si le juge reconnait "la nécessité" de se saisir en tant que citoyen du sujet du Glyphosate et relaxe les 2 militants sur le fond, par contre, il les condamne quand même à verser des dommages et intéréts à la député plaignante.
À la lecture de la décision du tribunal correctionnel d'Orléans, les militants anti-glyphosates présents sur place ont eut du mal à saisir l'énoncé d'une relaxe sur le fond et une condamnation à 500 euros chacun de dommages et intérêts.
Si, ils sont relaxés de leur action (collage d'affiches) avec une reconnaissance de la nécessité d'intervenir dans le débat sur le glyphosate, ils devront quand même dédommager la députée plaignante.
La députée LR, Marianne Dubois, avait saisi la justice après l'action sur sa permanence de Pithiviers de militants écologistes qui lui reprochaient sont absence à l'Assemblée nationale lors du vote sur le moratoire dans l'utilisation du glyphosate.
François Coulmeau, l'un des militants anti-glyphosate poursuivi, se réjouit de la reconnaissance de la nécessité de leur combat ", c'est une très bonne chose , surtout sur le principe, que le juge ait retenu l'état de nécessité"
Claude Lipmann, l'autre militant impliquer dans l'opération, s'étonne de se voir relaxé sur le fond et pourtant condamné à devoir verser 500 euros au civil à la députée plaignante :
"Je suis stupéfait, je comprends rien. On nous dit que c'est une petite dégradation qui vaut 140 euros, comment on peut avoir un préjudice moral, c'est nous qui avons un préjudice moral d'avoir été attaqué (en justice) par cette femme qui ne nous a pas protégé du glyphosate. Et en plus, on doit payer les frais de justice !"
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