Depuis quelques années, cet oiseau protégé fait des ravages chez les pisciculteurs de Sologne.
On parle beaucoup des dégâts causés dans les cultures par le gibier, notamment le sanglier. On parle beaucoup moins des razzias de certaines volatiles comme le Grand Cormoran. A l'origine, l'oiseau était migrateur mais il a finit par se sédentariser et depuis sa population n'a cessé de croitre. Avec près d'un kilo de poisson par jour, ses besoins de nourriture sont considérables et les 2 800 étangs de Sologne sont devenus pour lui un espace de pêche idéal où il peut plonger allégrement pour capturer ses proies.
Entre 2010 et 2011, les pisciculteurs de Sologne ont observé une baisse de 30% de leur production. Pour lutter contre ce fléau, les propriétaires d'étang emploient le tir de régulation mais la méthode semble peu efficace face au Grand Cormoran, dont la méfiance et la volatilité sont bien connues.
une reportage de B.Bruère