Frédéric Thomas, président socialiste sortant d'Indre-et-Loire, arrive en deuxième position dans son canton de Tours 1. Avec 30,2% des voix, il est devancé de peu par le binôme UMP. Le duel s'annonce serré dimanche prochain.
Des dissidences qui pourraient coûter chères à la gauche. Sur le canton de Tours-Nord (Indre-et-Loire), Frédéric Thomas, président socialiste sortant, s'en tire finalement assez bien. Il arrive en deuxième position avec 30,2% des voix. Face à lui, une droite unie qui arrive en tête avec une très courte majorité, 32,8% des suffrages. L'UMP et l'UDI sont rassemblés autour de deux candidats, Cécile Chevillard et Xavier Dateu.
Le Front National avec Gilles Godeffroy et Hélène O'Connel réalise aussi un score important, 22,8% des voix. Pas suffisant pour être qualifié.
Des voix dispersées à gauche
Car, pour Frédéric Thomas et Samira Oublal, le danger venaient aussi de gauche. Deux autres binômes se présentaient. Ils ont tous les deux été battus. Josette Blanchet (PCF) et Thierry Lecomte (C'est au Tour(s)s du peuple) se présentaient sous la bannière du rassemblement "citoyen écologiste et solidaire". Josette Blanchet, figure locale bien connue des Tourangeaux, n'a pourtant pas réussi à convaincre. La conseillère municipale ne remporte que 11,2% des voix.Patrick Etesse et Sylviane Pigale, les deux candidats issus du Parti ouvrier indépendant arrivent dernier, avec seulement 2,9% des suffrages.
Un canton qui pourrait basculer à droite
Tours-Nord est traditionnellement une terre de gauche. Elle pourrait pourtant basculer à droite dimanche prochain. La lutte s'annonce très serrée entre le président sortant et son rival de l'UMP. Frédéric Thomas avait pris la tête du conseil départemental d’Indre-et-Loire en juillet 2012, suite à la démission de Marisol Touraine, nommée ministre dans le gouvernement Ayrault.Le département, à gauche depuis 2008, pourrait lui aussi changer de couleur politique.