Des détritus et de la matière fécale non traitée. C'est ce qui se déverse quotidiennement dans la rivière qui coule à Ville-sous-la-Ferté (Aube). La commune abrite la prison de Clairvaux qui n'est pas raccordée aux égouts. L'administration pénitentiaire a refusé de répondre à nos questions.
Elle s'appelle La Merdeuse. Un nom presque prédestiné pour cet affluent de l'Aube. La rivière reçoit en effet quotidiennement les rejets de la centrale pétitentiaire de Clairvaux.
L'administration pénitentiaire dans l'illégalité
Malgré la construction d'un bâtiment fonctionnel dans les années 1960, en lieu et place de l'ancienne abbaye transformée en prison, l'établissement n'est toujours pas raccordée aux égouts. La connexion vers un système de traitement des eaux usées est pourtant obligatoire selon les normes sanitaires en vigueur.La prison de Clairvaux, implantée à mi-chemin entre Troyes et Chaumont, a une capacité de 240 places réservées aux détenus les plus difficiles.
Des détritus et de la matière fécale non traitée. C'est ce qui se déverse quotidiennement dans la rivière qui coule à Ville-sous-la-Ferté (Aube). La commune abrite la prison de Clairvaux qui n'est pas raccordée aux égouts. L'administration pénitentiaire a refusé de répondre à nos questions.