La COP 21 a dédié sa deuxième journée à la question des forêts. Une question cruciale ici comme ailleurs puisque les arbres absorbent le CO2.
La France n’est pas touchée par la déforestation comme l’Afrique et l’Amérique du sud où les arbres sont coupés en masse pour cultiver des plantes destinées à nourrir le bétail ou à produire des biocarburants. Mais les bois de nos régions doivent toutefois faire l’objet d’une attention particulière face au défi du réchauffement climatique.
Il y a un vrai enjeux dès d'aujourd'hui . Il faut anticiper pour que les arbres qui vont se développer les cent prochaines années soient adaptés au climat.
Julie Pargade, ingénieur au Centre régional de la propriété forestière d’Aquitaine.
La forêt va devoir s'adapter
Certains essences s'adaptent, d'autre pas, les transformations sont déjà perceptibles sur le terrain comme le montre ce reportage de France 3 Limousin.
Un tiers du Limousin est couvert de forêts. Sécheresse, pluviométrie différente, appauvrissement de certains sols... Quels arbres pourraient disparaître et quelles espèces pour demain ?
La forêt, une aide précieuse face au changement climatique
Au delà du choix des bonnes essences, les propriétaires doivent aussi apprendre à mieux éclaircir leurs forêts pour que les arbres soient en mesure d’absorber plus efficacement le gaz carbonique. Reportage France 3 Aquitaine.
Il est nécessaire de planter des essences qui résisteront à la hausse des températures à venir. Reportage en Béarn.
Les cigognes noires, baromètre du changement climatique
Opération Optmix
La forêt d'Orléans constituée de 35.000 hectares de pins et de chênes est l'une des plus grandes d'Europe dans son genre . C’est ici que L’Irstea a lancé une étude inédite qui doit durer une dizaine d’année pour définir les types de sylviculture les plus adaptées aux évolutions climatiques. L'enjeu de cette étude est de taille : sur une dizaine d'années et plus, l'opération Optmix devra déterminer quel type de sylviculture pourra être adapté à la forêt en fonction des évolutions climatiques. Sur 33 parcelles, plus de 300 capteurs sous forme de grandes soucoupes blanches et caméras ont été installés au pied des arbres comme le précise France 3 Centre Val de Loire dans son article complet sur cette étude et dans son reportage.L’Istea propose sur son site internet l’accès à 55 résultats de recherches sur le changement climatique.