Le jardinage, entre retour aux sources et besoin de partager

Les jardins partagés sont à la mode mais pas seulement. Les personnes qui s'adonnent à cette activité le font d'abord pour le plaisir de consommer leurs propres produits, mais aussi pour une raison économique. Manger 5 fruits et légumes par jour coûte cher…

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Faire pousser des légumes, des fruits, ou des aromates, permet de faire des économies. Un ménage de deux personnes dépense en moyenne 300 à 400 euros par mois.

Considéré comme un "loisir vert", les jardins partagés permettent aux jardiniers d’allier l’exercice physique, la détente en plein air et d’échanger. "Moi toute seule c’était un peu compliqué, donc j’ai lancé l’idée de le faire à plusieurs", raconte Florence Martelle, propriétaire d'un terrain qu’elle partage près de Bastia (Haute-Corse).

Mais trouver quelqu’un qui partage son jardin n’est pas toujours évident. Reste alors la possibilité de louer un lopin de terre. Ange Bellini, agriculteur à Furiani, propose ainsi un trentaine de parcelles, à louer 960 euros par an, eau comprise. 80% de sa clientèle est retraitée, soucieuse de récupérer un contact avec la nature.   

Pour les jardiniers, c’est aussi et surtout l’envie de retrouver une autonomie alimentaire, de récolter des fruits et des légumes plus frais, de meilleur goût et de qualité biologique garantie, loin de tout pesticide. 

Et pour faire face à la crise, il y a enfin ceux qui proposent des fruits et légumes en libre-service dans l'espace public. C’est le cas de la démarche participative Incredible Edible nommée Les Incroyables Comestibles en France. Elle repose sur un constat simple : plus on plante, plus on sème, plus on récolte.

En Corse, ces adhérents font pousser quelques plantes dans de petits pots, ensuite disséminés un peu partout en ville, comme à Bastia. Au final tout le monde peut se servir et consommer la production.

 

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