Remorquage du Concordia: plusieurs embarcations pour sécuriser l'opération

Plusieurs embarcations seront mobilisées par les autorités italiennes pour faire face aux risques de pollution lors du remorquage du Costa Concordia, du large de la Toscane jusqu'à Gênes, notamment à proximité de la Corse, a indiqué lundi 21 juillet Ségolène Royal.

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Après avoir demandé la semaine dernière des garanties à son homologue transalpin à la suite de préoccupations formulées par certains élus corses, la ministre de l'écologie précise lundi, dans un communiqué, les mesures prévues par l'Italie qui doit procéder à cette opération à partir de mardi.

L'épave doit être escortée par un avion des garde-côtes qui fera des relevés environnementaux, quatre remorqueurs de haute-mer pour des activités anti-pollution, deux unités pour le support de ces activités, une unité pour la récupération des déchets solides et une embarcation pour la localisation des dauphins et baleines.

D'autres unités des garde-côtes italiens accompagneront également le convoi, précise le ministère de l'Ecologie.

Le Costa Concordia, dont l'échouage en janvier 2012 au large de l'île de Giglio avait fait 32 morts, doit regagner Gênes pour être démantelé. Le remorquage de ce mastodonte de plus de 114.000 tonnes doit durer quatre jours.

Début juin, l'armateur Costa avait jugé "possible" qu'il "y ait des rejets en mer d'eaux intérieures, de substances, d'hydrocarbures" pendant le transfert de l'épave tout en estimant que les impacts devraient être "temporaires et peu significatifs".

Les opérations de remorquage, cantonnées dans les eaux italiennes mais comprenant un passage à 15 km des côtes corses à hauteur de l'île de Capraia, sont "potentiellement dangereuses en termes de risques environnementaux et de pollution", s'était inquiété le maire de Bastia, Gilles Simeoni.

En réponse, Ségolène Royal avait sollicité des garanties côté italien et indiqué qu'un navire français, le "Jason", spécialisé dans l'assistance et la dépollution, serait envoyé sur zone. Dans son communiqué, Mme Royal fait part lundi de son intention de se rendre sur ce bâtiment de la Marine nationale.

Le ministère précise que, selon l'Italie, les quantités résiduelles de produits toxiques (environ 12 tonnes dans des containers scellés) , d'hydrocarbures et de produits huileux (environ 163 tonnes)  ne peuvent pas être pompées.

Une flottille citoyenne devrait accompagner au départ de Bastia, le passage du Concordia pour dénoncer la dangerosité de l'opération au large du futur Parc naturel marin du Cap Corse

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