Controversé, le dernier voyage du Concordia retardé à mercredi

Initialement prévu mardi, le départ du navire naufragé Costa Concordia de l’île du Giglio vers le port de Gênes où il sera démantelé, a été reporté au mercredi 23 juillet en raison du mauvais temps.

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Le mauvais temps marque une pause dans la passe d'armes qui se joue en ce moment entre l'Italie et la Corse où les inquiétudes des associations environnementales et l’appel à la mobilisation populaire lancé par le maire de Bastia Gilles Simeoni, tente de mettre la pression sur le consortium privé en charge du remorquage du navire de la compagnie italienne Costa Croisières.

Mais pour 24 heures encore, les conditions météo ne sont pas réunies pour permettre de lancer le convoyage. Des conditions anticycloniques sont nécessaires pour selon les experts donner une chance de réussite au projet: moins de 15 noeuds de vent et des creux inférieures à 2 mètres. Et pour l'heure une vaste dépression centrée sur le golfe de Gênes retarde les opérations. 




Le transfert du navire, échoué depuis le 13 janvier 2012 sur les cotes toscanes, sonne le clap de fin des opérations de renflouement du bateau, débutées le 14 juillet. Une opération délicate qui aura permis de faire ré-émerger, pas à pas, le bateau accidenté. Une opération qui aura aussi montré des signes peu rassurants quand aux risques de pollution que pourraient induire le remorquage du bateau vers le nord ouest de l’Italie. Dans la nuit de samedi à dimanche, un léger écoulement d’hydrocarbures a été constaté sur le flanc droit du navire, au cours de la remontée à la surface du pont numéro 4…

Réunion à la mairie de Bastia

Face au risque de pollution et à l’intransigeance des autorités italiennes, qui ne souhaitent pas recevoir de "leçons" de la France, le maire de Bastia, Gilles Simeoni a convoqué une réunion, lundi 21 juillet avec l’ensemble des acteurs, "élus, syndicats, associations et corporations", "désireux de se mobiliser » pour définir les « modalités de la mobilisation à engager."

Mais n’est-ce pas déjà trop tard pour stopper la marche du Concordia ? Côté Italien, tout est prêt pour accompagner l’épave vers sa dernière escale. Deux remorqueurs, "l'un néerlandais, l'autre enregistré aux Vanuatu", tireront le géant des mers à une vitesse de vitesse "maximum de deux noeuds à l'heure" précisent les ingénieurs, chargés par Costa du transfert.

En tout, "quatorze embarcations escorteront" le bateau jusqu'à Gênes, parmi lesquelles "deux autres remorqueurs qui seront positionnés à l'arrière du convoi" afin de parer à toute éventualité, ont précisés les organisateurs du convoi.

Coût total: 1,5 milliard d'euros

Une fois arrivé à Gênes, le paquebot devra encore être surélevé, jusqu'à ce que sa ligne de flottaison atteigne les 18,50 mètres, afin de pouvoir être amarré aux docks du chantier où il sera dépecé.

Menée par Costa et effectuée par le consortium américano-italien Titan-Micoperi, l'opération de sauvetage a un coût total de près de 1,5 milliard d'euros.
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