Les Corses de l’extérieur, la diaspora, sont des centaines de milliers aux quatre coins du monde. Une notion parfois complexe à définir. Un séminaire s’est tenu, lundi 7 janvier, à ce propos au palais Lantivy d’Ajaccio. L'occasion d'évoquer l'avenir des liens entre ces Corses d'ailleurs et leur île.
Rester corse peu importe l'endroit où l'on vit, voilà l’une des définitions de la diaspora.
Une notion souvent vague, que le conseil économique social et culturel de la Corse (CESEC) a voulu mettre en avant lors d'un séminaire à Ajaccio, lundi 7 janvier. « Ce sont des gens qui, ailleurs, s’installent plus ou moins longuement et constituent une communauté, un réseau, des liens économiques, culturels, gastronomiques. Et ils ont également des liens avec le pays d’origine », indique Jean Pierre Castellani, professeur des universités.
Maison de la Corse
Selon certains spécialistes, les Corses émigrent depuis le XVIe siècle. Mais aujourd’hui, on assiste à l'émergence d'une nouvelle diaspora avec laquelle l'île pourrait nouer des liens plus forts, notamment économiques.
« C’est important de tisser des liens avec eux parce qu’il y a beaucoup de gens qui sortent de l’université, qui partent et qui vont dans tous les pays. Il y a des gens qui restent, d’autres qui reviennent, je crois que toute cette organisation, aujourd’hui, doit avoir un sens et doit permettre cette interaction entre les gens de la diaspora qui sont partis et les gens qui sont en Corse », souligne Paul Scaglia, Président du CESEC.
Difficile de chiffrer le nombre de Corses vivant hors de l'île, mais certaines villes comme Porto-Rico en compterait près de 400 000. Un immense réseau qui tend à se fédérer, des maisons de la Corse devraient notamment voir le jour à Bruxelles ou encore en Israël.