Les six personnes placées en garde à vue mardi 17 mai dans la cadre de l'enquête sur l'assassinat d'Icham Saffour ont toutes été relâchées mercredi en début de soirée. Aucune charge n'a été retenue contre elles.
Ce mercredi, en début de soirée, les six personnes placées en garde à vue dans le dossier Icham Saffour ont toutes été relâchées sans qu'aucune charge n'ait été retenue à leur encontre.
Interpellées mardi 17 mai au matin, elles avaient été auditionnées à Ajaccio et Bastia dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat d'Icham Saffour, abattu en septembre 2019 à Furiani.
Selon nos informations, des perquisitions avaient également été opérées par la police judiciaire, en charge de cette enquête instruite par un magistrat de la Juridiction interrégionale spécialisée de Marseille (Jirs).
Abattu au volant
Promoteur immobilier, Icham Saffour, surnommé Michel, avait été assassiné le 16 septembre 2019 à Furiani, sur le chantier de la résidence les Jardins d'Arsilone. L'homme de 47 ans avait été tué par balles alors qu'il stationnait au volant de sa voiture. Un quart d'heure après les faits, un véhicule utilitaire entièrement calciné avait été retrouvé avec des armes à l'intérieur.
La Jirs de Marseille s'était immédiatement saisie de l'affaire, ce qui laissait supposer une piste en lien avec le milieu du grand banditisme insulaire. Les investigations avaient été confiées à la police judiciaire.
Relaxé en 2018
Père de trois enfants, Icham "Michel" Saffour était connu de la justice. En 2018, il avait été notamment relaxé en appel par le tribunal correctionnel de Bastia dans une affaire de cache d'armes. Un procès au cours duquel il avait comparu aux côtés de Jean-Angelo Guazzelli et Christophe Andreani, tous deux condamnés dans cette même affaire.
Icham Saffour était présenté par les enquêteurs comme un proche de Francis Guazzelli, assassiné en novembre 2009 à Penta-di-Casinca et considéré comme un membre fondateur du gang de la Brise de Mer.