Consacrée notamment à l'orientation budgétaire, la session de l'Assemblée de Corse de ce jeudi 24 février s'est ouverte par une minute d'applaudissements en soutien au peuple ukrainien. Avant d'être rattrapée par l'actualité liée au contentieux avec le préfet de Corse. Les débats ont été suspendus.

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Le conflit russo-ukrainien évoqué dans l'hémicycle

Ce jeudi, la session ordinaire de l'Assemblée de Corse a commencé par une minute d'applaudissements en soutien au peuple ukrainien. Avant d'ouvrir les débats, la présidente Marie-Antoinette Maupertuis a évoqué la situation en Ukraine. "Ce matin à 5h30, heure de Moscou, la Russie a initié son invasion de l'Ukraine. Le splus grandes villes du pays ainsi que les principaux aéroports sont actuellement sous les bombes russes. Cette crise militaire est peut-être la pire que l'Europe ait connue depuis la Seconde Guerre mondiale." 

L'ombre de la lettre du préfet

Si la lettre du préfet Lelarge n'a pour l'instant pas été évoquée nommément dans l'hémicycle, certains conseillers y ont fait allusion au moment de poser leur question orale en langue corse. "Aghju publicatu a me quistione in francese mà postu chi ùn si pò più parlà corsu in l'emiciclu, l'aghju da falla in corsu", a indiqué Jean-Jacques Lucchini (Fà populu inseme) en préambule de son intervention. "A diciaraghju in corsu parchì tutt'ognunu capisca", a quant à elle précisé Marie-Claude Branca pour Core in Fronte.

"Vous n'avez rien compris"

Dans son discours d'ouverture de session, Marie-Antoinette Maupertuis est revenue sur le contenu de la lettre du préfet Lelarge. "Je vous laisse juger de la gravité du contenu de cette lettre et le mettre en perspective avec la situation d'Arritti, le mandatement d'office et le rapprochement des prisonniers. (...) Au moment où la Corse est confrontée à des défis démographiques, sociaux et environnementaux majeurs, ll faut que le préfet Lelarge, ses amis ses supérieurs et le gouvenrnement français  comprennent deux choses : d'abord, nous n'abandonnerons jamais et nous irons au bout du projet pour lequel les Corses nous ont élus. Ensuite, ces agressions contre nos institutions sont dangereuses non seulement pour nous, pour la démocratie mais pour l'État français lui-même qui, à la tete de L'Union européenne ne peut donner d'un côté des leçons à d'autres pays et, de l'autre, fouler au pied les compétences d'une collectivité et par-delà les droits d'un peuple et de l'homme. J'aurai enfin cinq mots pour le préfet Lelarge en particulier : vous n'avez rien compris...

La séance suspendue

Après la pause déjeuner, les débats n'ont pas repris dans l'hémicycle. Depuis 13h30, une action est menée en préfecture de région. Des conseillers territoriaux "Fà populu inseme", "Avanzemu" et "Core in Fronte" "occupent" pacifiquement une partie du bâtiment qui appartient à la Collectivité de Corse. L’action se déroule de manière pacifique. Les revendications des élus concernent les récents litiges et désaccords entre la majorité territoriale et le préfet Pascal Lelarge. Un rassemblement aura lieu devant la préfecture à 18 heures.

 

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