Après l'attentat qui a visé la mairie d'Afa jeudi 23 mars, un rassemblement de soutien est organisé, ce samedi 25 mars. Plus de 300 personnes sont présentes.
L'acte avait suscité l'indignation unanime de la classe politique insulaire. Ce samedi 25 mars, plus de 300 personnes sont présentes devant la mairie d'Afa. Elles entendent ainsi manifester leur soutien au maire Pascal Miniconi, après l'attentat perpétré contre l'édifice public, jeudi 23 mars.
Parmi les personnes présentes, la plupart des maires de la Communauté d'Agglomération du Pays Ajaccien (CAPA), dont le président et maire d'Ajaccio Stéphane Sbraggia.
Le président de l'Exécutif Gilles Simeoni est également présent, ainsi que le président de l'Agence de Développement Economique de la Corse (Adec), Alexandre Vinciguerra.
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Le leader de Core in Fronte Paul-Félix Benedetti a lui aussi fait le déplacement.
On note également la présence des conseillères à l'Assemblée de Corse Véronique Pietri (Core in Fronte),et Danielle Antonini (Femu a Corsica).
Tout comme plusieurs membres du Partitu di a Nazione Corse (PNC), notamment le secrétaire national Pascal Zagnoli, le président du groupe Avanzemu Jean-Christophe Angelini ainsi que l'élu ajaccien Jean-François Casalta.
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Le maire de San Giulianu et président de la fédération Les Républicains de Haute-Corse, François-Xavier Ceccoli, est lui aussi présent.
"Étais-je visé ?"
Dans son discours, le maire Pascal Miniconi fait état d’un "traumatisme psychologique" ainsi que de son "indignation" et de son "incompréhension".
"La sidération était telle que j’en ai pleuré, confie t-il. Étais je visé? Quelle erreur aurais-je pu commettre ?"
Pour autant, il assure de sa détermination à poursuivre sa tâche. "Je suis encore là, je ne sais pas pendant combien de temps, mais je suis là." Avant de s’adresser aux autres maires : "Certains sont inquiets, je vous dis : courage, continuez à vous investir malgré les pressions auxquelles nous sommes soumis désormais. Mais en toute liberté et indépendance."
Gilles Simeoni, de son côté, réaffirme "qu’il ne peut pas avoir d’autre chemin pour la Corse que celui de la paix et de la démocratie".
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Pour rappel, la porte de la mairie d'Afa a été incendiée, dans la nuit du 22 au 23 mars. Une bouteille de gaz a également été retrouvée à quelques mètres du bâtiment. Sur la façade, un tag "GCC" a été constaté.
Cette action s'inscrit dans un contexte marqué par la reprise de la violence clandestine. Depuis un an, une série d’attentats a lieu sur l'île, ciblant principalement des résidences secondaires. C’est la première fois qu’un bâtiment public est visé.
