Le texte demande à Gilles Simeoni de saisir le Défenseur des droits et le Contrôleur général des lieux de privation de liberté, pour faire la lumière sur les conditions de l'assassinat d'Yvan Colonna, le 2 mars dernier.
C'est l'Assemblea di a Giuventù qui, le 20 avril dernier, a initié la démarche, avec une première motion, saisissant les deux autorités administratives indépendantes.
Lors de la session de l'Assemblée de Corse du 29 avril, sa présidente, Marie-Antoinette Maupertuis, s'associant à cette proposition, a déposé à son tour une motion relative à la saisine du Défenseur des droits et du Contrôleur général des lieux de privation, "en capacité, par leurs domaine de compétences respectifs, d'apporter des précisions utiles sur le contexte dans lequel a pu être perpétré l'assassinat d'Yvan COLONNA par un autre détenu particulièrement signalé".
2 enquêtes en cours
C'est au président du Conseil exécutif et à la présidente de l'Assemblée de Corse de saisir les deux autorités.
Deux enquêtes sont en cours. Une information judiciaire a été ouverte par le parquet national antiterroriste pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste. Une enquête est menée en parallèle par l’inspection générale de la justice, à la demande du premier ministre. Elle est sensée identifier les dysfonctionnements de l'administration pénitentiaire.