Jean-Paul Zani et Julien Alessandrini ont respectivement été condamnés à 10 et 12 ans de prison par le tribunal correctionnel d'Ajaccio, vendredi 24 septembre, pour la séquestration et des violences contre le gérant du bar "La part des anges" en décembre 2018.
Le tribunal correctionnel d'Ajaccio a condamné, vendredi, Jean-Paul Zani et Julien Alessandri à 10 et 12 ans de prison pour la séquestration et des violences contre le gérant du bar "La part des anges" en décembre 2018. Leur avocat, Jean-François Casalta a indiqué qu'un appel "serait certainement formé" dans les prochains jours.
Julien Alessandrini condamné à 12 ans de prison, Jean-Paul Zani à 10 ans. Ils étaient accusés d’avoir séquestré, agressé et volé le patron de La part des Anges, un bar à la mode d’Ajaccio en décembre 2018 @FTViaStella
— MFrançoise Stefani (@MFStefani) September 24, 2021
Le 31 août dernier, dans ce même dossier, deux autres hommes, Thomas Rosano et Jean-David Giarizzo ont été condamnés à huit ans de prison. Une audience lors de laquelle les cas de Jean-Paul Zani et Julien Alessandrini avaient été renvoyés suite à l'absence de leur avocat pour raison de santé. Les quatre hommes avaient été interpellés et mis en examen en mars 2019.
"On l'a molesté, frappé, roué de coups, insulté"
Le 29 décembre 2018, à "La part des anges", un bar très en vue d'Ajaccio, plus de 500 personnes espèrent assister à un concert. Quatre hommes pénètrent dans l'établissement à visage découvert et font descendre le patron au sous-sol. "Là, on l'a molesté, frappé, roué de coups, insulté et pendant ce temps-là, on s'en est pris à la recette de son établissement pour lui dérober 35.000 euros", explique Maître Joseph Savelli, avocat du patron de "La part des Anges".
En janvier 2021, Thomas Rosano et Jean-David Giarizzo ont été mis en examen pour assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs dans le cadre de l'enquête sur un l'assassinat d'Alexandre Giacopelli à la terrasse d'un snack d'Ajaccio en juin 2020.
Julien Alessandrini a quant à lui été condamné en 2012 par la cour d'assises spéciale de Paris à 18 mois de prison avec sursis dans l'affaire dite de la "cellule jeunes" du FLNC-Union des combattants accusée d'avoir commis une quinzaine d'attentats en 2007 et 2008 en Corse-du-Sud.