Le dispositif de l'impôt à la source nécessite parfois des ajustements au cas par cas, notamment sur le taux qui s'applique à chaque contribuable. Une sollicitation supplémentaire pour les agents du trésor qui accueillent le public. Illustration à Ajaccio.
La patience a parfois des limites côté usager comme côté administration. Ce lundi 4 février, le centre des finances publiques d'Ajaccio est bondé.
Depuis la mise en place du prélèvement à la source, la fréquentation du guichet a augmenté de 15 à 20 %. « J’ai demandé un rendez-vous par internet, pas de réponse. On appelle, on ne peut pas avoir de rendez-vous. Ça fait 10 fois que je viens depuis le mois de janvier, c’est toujours fermé. C’est l’horreur », indique une femme.
Depuis janvier, seulement 307 visites au guichet sont liées au prélèvement à la source selon la direction régionale des finances publiques.
Transition réussie
En Corse-du-Sud, parmi les 88 374 contribuables, 2 386, seulement, ont demandé des modifications de taux d'imposition. L'administration y voit le signe d'une transition réussie. « Le plus gros a été fait. Il n’y a pas eu de bug informatique. […] Tout fonctionne. De petits ajustements, extrêmement à la marge pourraient être encore plus fins, mais le gros est fait », soutient Ghilaisne Assouline, directrice régionale des finances publiques de Corse.
À l'échelle nationale, le numéro vert, répondant à toutes les interrogations, a été appelé jusqu'à 100 000 fois par jour début janvier. En un mois, ce chiffre a été divisé par trois.