Depuis quelques semaines, les contreperformances et les mauvaises nouvelles s'accumulent pour l'ACA. Dernière en date, le retrait de repreneurs potentiels. Mais Mathieu Chabert, l'entraîneur d'Ajaccio, veut croire que l'avenir du club passe par le terrain.
"La situation est très difficile mais on doit passer outre. On n'a pas d'autre choix. On veut agir sur les leviers sur lesquels on peut agir. On doit sauver le club sportivement. C'est notre travail, et on doit bien faire notre travail. Le reste, ça nous dépasse."
Sans surprise, même si la conférence de presse ne devait porter que sur la réception d'Annecy, demain soir, les questions sur la situation financière de l'ACA, qui a annoncé quelques heures plus tôt que les repreneurs possibles avaient jeté l'éponge, n'ont pas manqué.
Révolte
Mathieu Chabert n'a pas esquivé les questions, mais il rappelle que le combat qu'il a à mener, lui, se cantonne au terrain. Et il y a déjà fort à faire.
L'ACA est 17e, en position de barragiste, avec 15 petits points. Et l'équipe reste sur trois défaites et un match nul en championnat. "La situation n'est pas flambante, loin de là. Mais on démarre une nouvelle année, et l'objectif est de prendre beaucoup plus de points en 2025".
Je pense que cela peut avoir un impact positif sur le groupe
Mathieu Chabert
L'entraîneur ajaccien estime qu'il faudra prendre 23 points au cours des 18 prochaines rencontres. Pour relever un tel défi, Mathieu Chabert veut insuffler un esprit commando à ses hommes, et faire de l'accumulation de mauvaises nouvelles une force : "je pense que cela peut avoir un impact positif sur le groupe. On doit s'en servir pour se révolter. On a tout contre nous, mais on va y arriver quand même".
Et, l'entraîneur l'assure, il a retrouvé un groupe gonflé à bloc au retour de la trêve. À lui d'en faire la démonstration, demain soir à 20 heures, sur la pelouse du stade Michel-Moretti, face à Annecy.