Riforma di u Bascigliè : "Un colpu chì pò esse letale per l'insignamentu di u Corsu"

Une mobilisation nationale de défense des langues régionales est organisée par un collectif, ce samedi 10 octobre. A Ajaccio, une centaine de membres et soutiens se sont réunis devant la rectorat de Corse.

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Ils sont une petite centaine, réunis ce samedi 10 octobre devant le rectorat de Corse : parmi eux, des élus, des professeurs, ou encore des acteurs du monde culturel.

Objectif pour ces membres et soutien du collectif "Pour que vivent nos langues" : manifester de leurs inquiétudes quant à l’enseignement de la langue Corse sur l’île, jugé en péril.

Une mobilisation organisée à échelle nationale, et suivie aussi bien à Ajaccio, qu’à Bayonne, Starsbourg, Lille, Montpellier ou encore Albi et Carcassonne, entre autres.

Au centre des reproches, la réforme du lycée et du baccalauréat instaurée par Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, en 2019. Une réforme qui contribuerait, selon eux, à "effacer les langues régionales" en dévalorisant leur enseignement à l’école.

"Nous voulons un statut pour les langues régionales, l’extension de leur enseignement et leur développement dans l’espace public", réclame le collectif. "Nous ne laisserons pas le Ministre Blanquer continuer sa politique linguicide".

Une délégation s'est entretenue avec la rectrice de Corse, Julie Benetti.

Un collectif qui vise à "protéger les langues régionales"

Constitué en novembre 2019, le collectif "Pour que vivent nos langues" est né des suites de la mise en application de la réforme Blanquer.

Selon ses membres, les nouveaux programmes de l’éducation nationale mettraient en danger l’apprentissage des langues régionales.Cette réforme du lycée aura ainsi contribué à revaloriser les langues antiques, désormais dotées d’un coefficient 3 au baccalauréat. Mais elle aurait à l’inverse "complètement dévalorisé" les langues régionales, entraînant le décrochage de nombre d’élèves.

Avec la rentrée scolaire de 2020, les craintes du collectif se sont confirmées : selon celui-ci, les effectifs dédiés à l’apprentissage des langues régionales ont drastiquement chuté en France, et plusieurs établissements ont tout simplement abandonné leur enseignement.

Cette mobilisation nationale du 10 octobre fait suite à plusieurs actions du collectif tout au long de l’année passée.

Fin 2019, une délégation avait obtenu un entretien avec le cabinet du Ministre. Sans résultats satisfaisants obtenus.
 
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