Vendredi à l'Assemblée de Corse, les débats ont porté sur le plan d'action sur les déchets. Il a été adopté grâce au vote de la majorité, avec de nouvelles perspectives concernant le tri sélectif à la source, et le surtri. L'un des objectifs : atteindre les 60% de déchets triés.
L'exécutif élabore un plan que les intercommunalités doivent mettre en œuvre. Mais l'immense majorité des EPCI, les établissements publics de coopérations intercommunales sont présidés par des élus de l'opposition. Il y a consensus sur l'idée maîtresse de faire de la collecte en porte-à-porte. Mais avant de signer la convention, la droite exige des moyens.
Pour atteindre 60% de tri dans 5 ans, deux centres de surtri viendront en appui du porte à porte. Ils seront construits en périphérie d'Ajaccio et de Bastia. Le but est d'avoir une maîtrise publique.
L'après-midi a été consacré aux amendements. Les groupes de Jean-Martin Mondoloni et Jean-Charles Orsucci posent la question de l'incinérateur, écartée par la majorité. Andà per dumane souhaite simplifier le mille-feuille, des réflexions seront engagées.
Quant à l'exportation, des marchés ont bien été passés mais à la conclusion, l'exécutif préférerait écarter cette solution coûteuse.
Le groupe de Jean-Martin Mondoloni a voté contre, la Corse dans la république et Andà per dumane se sont abstenus