Le décret ministériel fixant le tarif de rachat de cette énergie et nécessaire à la poursuite du processus de construction de la nouvelle centrale à Ajaccio, censée remplacer celle du Vazzio, n'a pas été publié. Les inquiétudes sont nombreuses quant à l'avenir du projet.
C'était l'une des inquiétudes soulevées par Gilles Simeoni lors de la dernière session de l'Assemblée de Corse.
L'arrêté ministériel fixant le tarif de rachat de cette énergie et nécessaire à la poursuite du processus de construction de la nouvelle centrale devant être publié avant le 4 juin - soit deux mois après l'arrêté transmis par la commission de régulation de l'énergie, la CRE - n'a pas été rendu public.
En clair, en l'absence de ce décret, le planning de la mise en œuvre du projet serait bloqué, et prendrait donc encore du retard.
De quoi inquiéter certains syndicalistes d'EDF mais aussi les élus de l'Assemblée de Corse.
Inquiétudes sur les raisons de ce retard
Vendredi 31 mai, dans l'hémicycle, le président de l'exécutif, Gilles Simeoni, s'interrogeait sur le risque de report des travaux mais aussi sur les raisons de la non-prise de ce décret:
"Vous savez que le gouvernement est engagé dans une course aux économies budgétaires importantes et qu'il s'est murmuré que certaines coupes budgétaires pourraient s'opérer au détriment de grands dossiers dans le domaine de l'énergie, la centrale du Ricanto aurait été évoquée"
Gilles Simeoni, devant l'Assemblée de Corse
Simple retard ou volonté réelle de l'État de ne pas publier ce décret ?
Pour l'heure, la préfecture de Corse n'a pas apporté de réponses.
Eux aussi inquiets, certains syndicalistes d'EDF pourraient communiquer sur le sujet dans les prochains jours.