Après la Haute-Corse, la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, et le secrétaire d'Etat chargé du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, sont, mardi 27 avril en Corse-du-Sud. Une visite marquée par la présentation du Plan France Relance dans l'île et de la feuille de route tourisme
Le second jour de déplacement en Corse de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relation avec les collectivités territoriales, Jacqueline Gourault, et du secrétaire d'Etat en charge du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, a débuté ce mardi 27 avril par une visite de la biscuiterie d'Afa.
Dans le cadre du Plan France Relance, l'entreprise a reçu près de 600.000 euros d'aides. L'occasion pour la ministre de revenir sur les sommes débloquées par l'État pour soutenir l'économie insulaire déstabilisée par la crise sanitaire. "À ce jour ce sont près de deux milliards d'euros d'aides de l'Etat qui ont été mobilisés sous différentes formes au bénéfice des entreprises corses", indique Jacqueline Gourault.
Elle évoque, dans le détail, les aides dont a bénéficié l'île :
- 231 millions d'euros octroyés, depuis fin décembre, dans le cadre du fonds de solidarité
- Plus d'un milliard d'euros de prêts garantis par l'Etat (PGE) validés
- 175 millions d'euros d'allocations versés dans le cadre du chômage partiel. "Ce qui correspond à une aide majorée de l'ordre de 106 millions d'euros par rapport à la moyenne nationale", précise Jacqueline Gourault
- Les reports et délais pour le versement des charges sociales et fiscales "ont été importants" : près de 119 millions d'euros restent à recouvrir pour les premières et 197 millions d'euros pour les secondes, incluant les remboursements anticipés des crédits d'impôt.
La ministre assure que "l'accompagnement de l'Etat pour la reprise d'activité et la relance sont pleinement à l'œuvre et le restera autant que nécessaire." Elle rappelle que les entreprises pourront faire une demande de PGE jusqu'au 31 décembre alors que le dispositif devait s'arrêter le 30 juin. "De plus, les entreprises auront la possibilité de d'obtenir un PGE pour régler les dettes qu'elles ont contracté auprès de leurs fournisseurs et non plus seulement pour la trésorerie", souligne Jacqueline Gourault.
Planifier la saison touristique
À l'hôtel Campo dell'oro, à Ajaccio, la ministre et le secrétaire d'État ont participé à une table ronde, réunissant élus locaux et entreprise, afin d'aborder la feuille de route territoriale pour le tourisme.
Marie-Antoinette Maupertuis, présidente de l'agence du tourisme de la Corse (ATC) y a notamment défendu cinq mesures prioritaires basées sur l'aide à l'investissement, le soutien à l'emploi, la défense de l'offre professionnelle ainsi que la différenciation compétitive de la destination Corse.
Le président du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, a notamment soutenu qu'"il ne pourra pas y avoir de réussite économique et sociale, particulièrement dans le tourisme, si l’Etat, la collectivité de Corse, les intercommunalités, les institutions européennes, ne travaillent pas ensemble."
“Il ne pourra pas y avoir de réussite économique et sociale, particulièrement dans le tourisme, si l’Etat, la collectivité de Corse, les intercommunalités, les institutions européennes, ne travaillent pas ensemble”, tranche Gilles Simeoni, président du conseil exécutif. pic.twitter.com/JOtjbDbE59
— France 3 Corse (@FTViaStella) April 27, 2021
Visite du port Charles Ornano
Arrêt au port de plaisance Charles Ornano, à Ajaccio, en milieu de journée. L'occasion pour la municipalité de présenter les investissements effectués au sein de l'infrastructure et la démarche de lutte contre la pollution marine mise en place.
"Ce port est une vitrine pour Ajaccio. C'est une porte d'ouverture sur la ville, beaucoup de personnes découvrent Ajaccio à travers ce port de plaisance, c'est la première image qu'ils ont, c'est les premières rencontrent qu'ils font. C'est pourquoi nous sommes particulièrement sourcilleux des conditions d'accueil des gens qui viennent nous rendre visite", a déclaré le maire de la ville, Laurent Marcangeli.
Lundi, le premier jour de visite de la ministre de la Cohésion des territoires dans l'île a notamment été marqué par la signature d'une convention de PTIC - plan de transformation et d'investissement pour la Corse - de 140 millions d'euros pour Bastia et son agglomération.