Ligue 1 - Football : face à l'AJ Auxerre et jusqu'à la fin de la saison, l'ACA entend "lutter" pour le maintien

Demain, dimanche, l'AC Ajaccio affronte l'AJ Auxerre au stade de l'Abbé Deschamps. Une rencontre plus abordable pour les joueurs, indique leur entraîneur, Olivier Pantaloni, en conférence de presse, après le difficile match contre le PSG vendredi dernier.

Trois points plus qu'attendus face à une équipe "plus accessible", pour espérer se maintenir la saison prochaine. L'AC Ajaccio se déplace demain, dimanche 30 octobre, à Auxerre, au stade de l'Abbé Deschamps, dans le cadre de la 13e journée de championnat de Ligue 1 de football.

Une victoire qui serait d'autant plus bienvenue, après la défaite à domicile des Ours, vendredi 21 octobre, face au Paris Saint-Germain (0-3). Un résultat sans grande surprise :le PSG, leader du classement de Ligue 1, pouvait notamment compter sur Mbappé et Messi, le premier ayant inscrit deux buts, et un pour le second.

Cette fois-ci, face à aux Auxerrois, actuels 18e au classement général - soit seulement une place de plus que l'ACA -, et qui plus est impactés par un récent changement d'entraîneur, Olivier Pantaloni prédit pour ses hommes un match plus facilement abordable, pour lequel l'équipe entend bien "lutter jusqu'au bout". 

Une semaine après, quel bilan effectuez-vous de ce match contre Paris ?

Olivier Pantaloni : C'est une rencontre qui a mobilisé beaucoup d'énergie, et pour lequel nous n'avons pas été ridicules, loin de là. Je pense qu'il y a eu un contenu intéressant, face à une équipe quasiment injouable.

Il faut se servir de cette expérience pour avoir plus de confiance pour les matchs à venir, et l'issue de la saison.

Comment envisagez-vous cette rencontre, demain, face à l'AJA ?

Olivier Pantaloni : Auxerre a changé récemment d'entraîneur [Christophe Pélissier a été nommé le 26 octobre pour remplacer Jean-Marc Furlan, remercié par sa direction après un geste d'humeur face à un supporter clermontois, et des résultats jugés décevants : les Auxerrois n'ont pas gagné depuis le 27 août, et cumulent donc huit matchs sans victoire (six défaites et deux nuls), ndlr].

Souvent, dans ces situations-là, il y a une réaction. On parle de choc psychologique quand il y a un changement d'entraîneur. Est-ce-que dans ce cas elle aura lieu, je ne sais pas. Mais on sait que c'est une équipe qui a été entièrement montée par Jean-Marc Furlan, avec des joueurs qu'il connaissait très bien depuis des années, qu'il avait eu dans des clubs précédents...

Il faut voir ce que Christophe Pélissier arrive à faire en très peu de temps, puisqu'il n'a pris ses fonctions que cette semaine, donc il n'est pas évident de pouvoir réaliser tout ce qu'il souhaite mettre en place. Quoi qu'il en soit, il faut qu'avant toute chose nous ayons la même détermination que nous avons pu avoir lors des derniers matchs à l'extérieur.

Il ne reste désormais plus que trois matchs, celui face à l'AJ Auxerre compris, avant la trêve hivernale... Des victoires permettraient aussi de se rassurer pour la reprise en décembre et la suite de saison.

Olivier Pantaloni : Pour moi, ce sont des équipes, comme pour Auxerre, qui sont aussi à la lutte. Strasbourg (match prévu le 5 novembre) a un super effectif, mais a du mal à trouver ses marques (actuel 16e au classement général).

Nantes (match prévu le 13 novembre) a effectué un très bon championnat la saison passée, mais a aussi des difficultés en ce début de saison (actuel 15e au classement général), avec peut-être la Coupe d'Europe qui vient s'ajouter, et qui rend peut-être les choses plus difficiles à gérer. 

À nous de faire le maximum pour prendre le plus de points possibles lors de ses trois rencontres, et partir à la trêve en étant encore plus en confiance pour un retour et la fin de championnat.

Ces trois rencontres vont-elles marquer un premier tournant pour la suite de la compétition ?

Olivier Pantaloni : Je ne pense pas, il restera beaucoup de matchs à jouer encore.

Une chose, c'est que lorsque l'on regarde les matchs des uns et des autres, nous avons joué quasiment les dix premières équipes de ce championnat, et on se rend compte que les équipes qui sont à la lutte avec nous vont les jouer maintenant, pendant que nous aurons à faire à des équipes qui sont à la lutte avec nous.

Donc c'est important, à ce niveau-là, d'arriver à engranger des points.

Pensez-vous être en capacité d'assurer le maintien pour la saison prochaine ?

Olivier Pantaloni : Quand on voit les matchs que nous avons effectués depuis le début de la saison, nous n'avons jamais été ridicules.

Peut-être qu'après coup, on se dit qu'on a pu être un peu trop prudents certaines fois. Mais cela on ne peut faire le point qu'après un laps de temps important. Sur le coup, nous sommes sur la gestion de groupe, de l'équipe, de l'adversaire. Ensuite, on tire les enseignements.

Et on se dit que même si on savait que la saison allait être très difficile, on s'aperçoit qu'elle l'est aussi pour bon nombre d'équipes. Et que peut-être nous avons su montrer depuis le début de la saison que nous avons les moyens de nous maintenir, au tout au moins de lutter jusqu'au bout avec un certain nombre d'équipes qui seront peut-être moins prêtes que nous à livrer la bataille.

Le match face au PSG, c'était un match de prestige. [Les matchs qui viennent], ce sont un vraiment des match pour arriver à se maintenir.

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