Ce lundi 3 mai, Patrick Bernie a pris ses fonctions de sous-préfet à la relance en Corse. Sa mission vise notamment à impulser la mise en œuvre concrète du Plan France Relance dans l'île.
"Je souhaite être un sous-préfet de terrain au quotidien." Ce lundi 3 mai, Patrick Bernie, a pris ses fonctions de sous-préfet à la relance. Un poste développé sur l'ensemble du territoire national afin d'impulser la mise en œuvre concrète du Plan France Relance.
Doté d'une enveloppe de 100 milliards d'euros pour l'ensemble du pays, le dispositif vise à faire face à la crise du Covid19 et ses conséquences économiques. "Mon rôle sera d'aller à la rencontre de tous les acteurs, qu'ils soient économiques, institutionnels, pour faire en sorte que les projets émanant des collectivités et des entreprises puissent être accompagnés", explique Patrick Bernie.
#FranceRelance Prise de fonctions de Patrick Bernie, sous-préfet à la relance en #Corse : première rencontre avec la presse en compagnie du SGAC Didier Mamis pour un point sur ses missions et sur les crédits du plan de relance mobilisés dans l'île (plus de 100 M€ déjà attribués) pic.twitter.com/56RUADSacJ
— Préfet de Corse, préfet de Corse-du-Sud (@Prefet2A) May 3, 2021
Actuellement, le Plan France Relance compte 64 mesures. Le projet se décline en trois grandes catégories : les mesures impulsées au niveau national et non susceptibles d'une mise en œuvre territorialement différenciée ; les appels à projets déclinés au niveau régional ; des enveloppes territorialisées sous la responsabilité des préfets. "C'est un plan très complet, mais qui peut paraître très complexe. Mon rôle sera de décomplexifier et de faire en sorte que chacun ait la bonne information au bon moment pour prendre la bonne décision", précise le sous-préfet à la relance en Corse.
"La meilleure relance reste la reprise du tourisme cet été"
Pour l'heure, 100 millions d'euros ont été mobilisés en Corse. Si pour Didier Mamis, secrétaire général pour les affaires de Corse, la relance est "bien partie" dans l'île, "il faut continuer les efforts."
Ainsi, une attention particulière est portée au tourisme. Le secteur représente 33 % du PIB insulaire, contre 7,4 % au niveau national. Si les différentes aides déployées par le gouvernement au plus fort de la crise ont permis de "sauvegarder emplois et entreprises, nous restons très attentifs", note Didier Mamis. Il précise : "un appel à projet de soutien à l’investissement et à l’accompagnement des TPE-PME du secteur touristique a été lancé avec la Collectivité de Corse (Cdc). Il est doté d'une enveloppe de quatre millions d'euros cofinancé à moitié par l'État et la CdC." Mais pour le secrétaire général pour les affaires de Corse "la meilleure relance reste la reprise du tourisme cet été. On attend beaucoup de cette saison."
À l'issue des deux confinements, les pertes du secteur s'élèvent à 1,5 milliard d'euros et des milliers d'emplois ont été détruits. Le 27 avril dernier, la "feuille de route territoriale pour le tourisme" d'un budget de 24.4 millions d'euros a été présentée au secrétaire d'État en charge du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne. Elle comprend notamment le soutien à l'investissement, l'accompagnement en ingénierie et la promotion de la destination Corse.