La 55e édition du Salon de l’agriculture s’est ouverte aujourd’hui à Paris. Avec ses 70 exposants, la Corse promeut les produits du terroir : fromage, charcuterie, huile d’olive et vin. Un régal !
70 exposants sur une surface de 500 m² : la région de la Corse rayonne dans le Salon de l’Agriculture à Paris, avec force de fromages, charcuteries, huiles d’olive… Et de vin, bien évidemment : une filière qui exporte de plus en plus, très précisément dans 60 pays, en Union européenne et au-delà.
Tout au long de la 55e édition de ce Salon, auront lieu des animations, des chants et des dégustations.
Le village #Corse prêt à accueillir les visiteurs du #SIA2018 ! Bon salon de l'#agriculture à tous! pic.twitter.com/2nk5NXilda
— MP Bianchini (@mpb_Corsica) 24 février 2018
L’inauguration officielle se fera en présence des présidents de l’exécutif et de l’Assemblée de Corse, MM. Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, ainsi que des représentants de la filière agricole.
Le Coram, collectif des petites races locales
Les bêtes aussi sont là pour représenter l’île. Mais pour arriver à se faire une place au milieu des autres régions les éleveurs insulaires ont rejoint le collectif des races locales de massif (Coram). Un groupe rassemblant la Corse, les Vosges, les Pyrénées, les Alpes et le Massif central.
Dans un enclos, trois béliers portent justement les couleurs de la Corse. « Plutôt que d’apparaître chacun dans notre camp, on a fait le grand peuple des minorités. Ce qui fait qu’aujourd’hui on est aussi reconnu que les autres races. », explique Philippe Meynier le représentant Corse du CORAM.
Le collectif est un atout pour la protection et la mise en valeur des races locales qui ont failli disparaître, comme la race de vaches Aubrac, à l’honneur cette année. « Aujourd’hui cette richesse permise par les races et les territoires de montagne est considérée comme un véritable atout français. », se félicite Yves Chassany , président de l’Union Aubrac. Le Coram permet également l’obtention de financements qui n’auraient pas pu être acquis aussi facilement si les éleveurs n’étaient pas ainsi rassemblés.
40 000 exploitants font aujourd’hui partie du Coram, soit près de 3,5 millions de bêtes.