Mardi 19 octobre, Jean-Charles Martinelli avait été réélu président de la chambre régionale des métiers et de l'artisanat. Dans ce scrutin, il était opposé à François-Marie Ottaviani, dont la réclamation sur le scrutin vient d'être rejetée, mercredi 22 décembre, par le tribunal administratif de Bastia.
La victoire de Jean-Charles Martinelli du mardi 19 octobre à la chambre régionale des métiers et de l'artisanat de Corse est désormais actée. Ce mercredi 22 décembre, le tribunal administratif de Bastia a validé le résultat du scrutin, pourtant contesté par son adversaire François-Marie Ottaviani, avec 2.422 voix pour Jean-Charles Martinelli contre 2.417 voix à son opposant, .
Le scrutin aura été très serré, 2417 voix pour François-Marie Ottaviani, 2422 pour Jean-Charles Martinelli.
— France 3 Corse (@FTViaStella) October 19, 2021
À l'annonce des résultats en octobre dernier, aucun éclat de joie dans la salle n'avait rejailli. "Ça reste quand même une belle victoire pour nous. On part de loin, on est indépendant et on n'avait pas de structure derrière nous. C'est très serré, mais c'est comme ça. Maintenant ma priorité, c'est de m'occuper des artisans et de leur donner ce qu'ils attendent de nous : un service, de la formation", indiquait alors Jean-Charles Martinelli.
Un scrutin longtemps contesté
Dans le camp opposé, le vote avait directement été contesté. Durant le dépouillement, huit bulletins étaient accompagnés de la profession de foi d'un candidat, ce qui rend automatiquement le vote nul. S'ils ont été écartés dans un premier temps, ils ont été réintégré au scrutin par la commission électorale. "C'est absolument interdit. L'enveloppe marron ne doit contenir que le bulletin de vote. Pour le reste, on ne conteste pas", expliquait François-Marie Ottaviani.
Le candidat malheureux avait annoncé dans une conférence de presse, fonder une action en référé devant le tribunal administratif de Bastia. "Je me conformerai à la décision de la justice. Mais il est de mon devoir, dans le respect mutuel, de faire un recours", estimait le candidat.
Ce mercredi, le tribunal administratif précise dans un communiqué que le principal grief "n'était pas de nature à méconnaître le caractère secret du scrutin et, d'autre part, que cette circonstance ne pouvait être regardée comme constituant un signe de reconnaissance". Avant d'ajouter : "Si le tribunal a été amené à retrancher deux bulletins [...] cette modification a été cependant sans incidence sur l'issue du scrutin dès lors que la liste conduite par M.Martinelli demeure majoritaire en voix."
L'équipe gagnante doit s'installer normalement à la tête de la chambre régionale pour un mandat de cinq ans.