La 4e convention tripartite liant État, collectivité de Corse, et université a été signée, ce jeudi 18 juillet, pour la période 2018-2022. Elle octroie à l’Université de Corse 40 emplois, 41 millions d’euros en fonctionnement et 22 millions d’euros en investissements.
L'État et la collectivité de Corse donnent à l'université Pasquale Paoli les moyens de nourrir ses ambitions sur la période 2018-2022. La signature de cette 4e convention tripartite s’est déroulée ce jeudi 18 juillet.
40 postes supplémentaires sont alloués à l'institution universitaire, plus que sous l'ancienne convention. Des emplois d’enseignants, de chercheurs et d’administratifs pour étendre l'offre de formation et développer les axes de recherches.
Une dotation exceptionnelle dans le contexte actuel. « L’université joue un rôle très important dans le territoire on l’a vu notamment à travers les deux plateformes Stella Mare et Myrte qui ont fait l’objet de déplacements ministériels. Ce sont des plateformes de recherches soutenues par l’État et la collectivité, mais surtout, elles vont permettre d’aboutir à des projets concrets », soutient Josiane Chevalier, préfète de Corse.
Trois axes stratégiques
L'Université de Corse cherche un nouveau souffle à deux ans de son 40e anniversaire autour de trois axes stratégiques :
• Promouvoir la réussite et l'insertion professionnelle des étudiants
• Développer de nouveaux objets scientifiques et de nouvelles alliances comme entre autres un programme de recherche sur les espèces invasives ou le prolongement du cursus études médicales.
• Assumer sa responsabilité sociétale pour répondre aux besoins du territoire et renforcer ses capacités d'innovation.
Un programme ambitieux pour lequel la collectivité de Corse déploie des moyens importants : 41 millions d’euros en fonctionnement et 22 millions d’euros en investissements. « C’est un cap important qui nous fallait accompagner, que nous avons co-construit et que nous sommes fiers de porter sur les fonts baptismaux », indique Josepha Giacometti, conseillère exécutive déléguée à l'Enseignement Supérieur et à la Recherche.
L'Université de Corse va donc pouvoir, avec cette nouvelle convention, conforter l'existant et se donner un nouvel élan.