Selon le bilan présenté par le syvadec, le taux de tri est passé de 26 à 31% l'an dernier. Mais ce bon chiffre ne doit pas cacher l'augmentation de la production globale de déchets ménagers, en raison notamment de la fréquentation touristique.
En 2018 la Corse a produit plus de 236 000 tonnes de déchets ménagers et assimilés, soit 6 % de plus qu'en 2017. La production moyenne annuelle de déchets s'élève à 722 kg par habitant sur l'île, alors que la moyenne nationale est à 514kg par habitant.
Bonne nouvelle, le taux de tri des déchets insulaires est passé de 26 à 31% l'an dernier selon le bilan présenté à Bastia ce 26 mars par le syndicat de valorisation des déchets.
L'extension du tri à tous les emballages y compris les petits aluminium, couvercle et bouchons, a été mise en place l'été dernier dans l'île et elle commence à porter ses fruits : en 2018, la collective sélective a augmenté de 18%.
Selon François Tatti, président du syvadec, l'objectif fixé sur la question du tri est atteint, mais l'augmentation globale de la production de déchets reste à améliorer.
Parce que cette production est très impactée par l'activité touristique, le Syvadec avait convié trois autres territoires touristiques, pour s'inspirer de leurs expériences. A population égale, le syndicat de valorisation Kerval centre armor parvient à 65% de tri. " On a vraiment fait des campagnes de communication, notamment au moment de l'extension des consignes de tri. Et puis historiquement la Bretagne est un territoire qui s'implique vraiment au niveau de l'environnement, et on a vraiment des citoyens qui sont sensibilisés" explique Ronan Cadec, technicien au syndicat de traitement Kerval.
Dotées d'un incinérateur, les Côtes d'Armor ne vouent plus que 3% de leurs déchets résiduels à l'enfouissement.
En Corse en 2018 il est resté près de 150 000 mille tonnes de déchets résiduels à enfouir.
L'objectif fixé par l'assemblée de Corse, est d'atteindre les 60% de tri d'ici 2021.
reportage de'Emilie Arraudeau et Typhaine Urtizverea