Un cas d'infection invasive à méningocoque a été déclaré à l'Agence régionale de santé ce jeudi 1er septembre. La personne, prise en charge à l'hôpital d'Ajaccio, est décédée. Aucun autre cas n'a à ce jour été signalé.
On déplore un décès par infection invasive à méningocoque en Corse, indique l'Agence régionale de santé.
Atteint par une forme de purpura fulminans, la personne est décédée peu de temps après sa prise en charge au centre hospitalier d'Ajaccio.
Le cas a été déclaré à l'ARS hier, jeudi 1er septembre. Dans un communiqué daté de ce jour, l'Agence régionale de santé indique avoir procédé, dès le signalement, et avec l'aide de la famille et des professionnels de santé du territoire "à la recherche des personnes ayant eu des contacts proches et prolongés" avec la victime.
"L’ARS s’est assurée que toutes les personnes identifiées comme contact à risque ont bien bénéficié d’un traitement antibiotique pour éviter la survenue de nouveau cas."
Aucun autre cas signalé
A ce jour, aucun autre cas de d’infection invasive à méningocoque n’a été signalé.
L'Agence régionale de santé le souligne : les risques de contamination par le méningocoque "sont exceptionnels", la bactérie étant "un germe très fragile dans le milieu extérieur".
"Aucune autre mesure n’est nécessaire, ni éviction scolaire ou professionnelle pour les sujets contacts ayant côtoyé le malade, ni aucune désinfection des locaux ou fermeture d’établissement n’est recommandée."
Une infection rare
Les infections invasives à méningocoque (IIM) se manifestent généralement par de la fièvre, des maux de tête, une raideur à la nuque avec des vomissements et une gêne à la lumière.
En France, on recense autour de 500 cas par an, soit un taux d'incidence inférieur à 1 cas pour 100.000 habitants. De la plus grande partie des cas, les IIM affectent les nourrissons, les jeunes enfants et les jeunes adultes (- de 24 ans). Pour la majorité, les cas sont sporadiques.
La létalité des infections invasives à méningocoque est importante : entre 10 et 12%, soit entre 50 et 60 décès enregistrés par an en France, indique Santé Publique France.
Des séquelles, parfois invalidantes, peuvent également survenir dans 10 à 20% des cas d'infections. Des troubles qui peuvent aller de problèmes de vue jusqu'à la perte complète de la vision, des problèmes d'audition, d'élocution, des troubles de l'apprentissage, une paralysie, ou encore une gangrène des mains ou des pieds.