Une session de lancement des travaux du plan "Salvezza è Rilanciu" s'est tenue mardi 10 novembre à l'IMF de Borgo. Ce plan de relance économique, co-construit entre la Collectivité de Corse et les acteurs économiques et sociaux, répond aux conséquences de la crise du Covid19.
Ils étaient plus de 80 chefs d'entreprise à s'être réunis ce mardi 10 novembre 2020 à l'IMF de Borgo, en Haute-Corse, autour du plan "Salvezza è Rilanciu".
"L'heure est à la mobilisation générale". Ce plan de sauvetage et de relance, co-construit entre la Collectivité de Corse et les acteurs économiques et sociaux répond aux lourdes conséquences économiques et sociales de la crise du Covid19 en Corse.
A l'occasion de cette première journée de travail à la rédaction du premier volet de ce plan "Salvezza", les chefs d'entreprises du BTP, du tourisme, de l'agro-alimentaire et les représentants des salariés ont fait état de leurs attentes.Plan « Salvezza è Rilanciu » : le travail de co-construction entre la Collectivité de Corse et les acteurs économiques et sociaux et forces vives de l’île a commencé. Le premier volet consacré aux mesures d’urgence sera débattu devant l’Assemblée de Corse à la session de novembre pic.twitter.com/izVZyMSjst
— Gilles Simeoni (@Gilles_Simeoni) November 10, 2020
"On est tous dans la même crise, dans la même galère, témoigne Karina Goffi, présidente de l'UMIH Haute-Corse (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie). Aujourd’hui il faut sauver l’ensemble du monde économique. Toutes les filières sont concernées. On veut essayer de n’oublier personne, on va essayer de porter la voix de l’ensemble des secteurs corses."
Dans un communiqué, la Collectivité de Corse assure que le plan "Salvezza è Rilanciu" "bénéficiera, notamment vis-à-vis de l'État et de l'Union européenne, d'une légitimité incontestable".
Les représentants du monde agricole seront ensuite sollicités pour définir le volet "agriculture" du plan.
A Fidirazioni refuse de participer au plan de relance
Dimanche 8 novembre, la Fidirazioni di l'uparaghji di u turismu corsu a annoncé qu'elle ne participerait pas aux travaux du plan "Salvezza è Rilanciu"."Les problématiques de l’ensemble des petites et moyennes entreprises professionnelles de la 1ère ligne (9327 entreprises...), n’y trouveront malheureusement pas de solutions durables !", a expliqué Cesar Filippi, son président."Il faut au préalable, impérativement fixer les bases de la refonte du tourisme en Corse", déclare-t-il.