Mercredi 31 mai, la chambre d’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence a ordonné le renvoi d’André Bacchiolelli devant la cour d’assises des Bouches-du-Rhône concernant le dossier Sollacaro-Cervoni. Dans cette affaire, trois autres personnes, dont Mickaël Ettori et Jacques Santoni, sont également renvoyées aux assises.
La chambre d’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence a ordonné, mercredi 31 mai, le renvoi d’André Bacchiolelli devant la cour d’assises des Bouches-du-Rhône dans le dossier Sollacaro-Cervoni. Ces deux procédures ont été jointes en 2014.
L’homme de 55 ans, actuellement en détention, est présenté comme un membre présumé de la bande criminelle ajaccienne du Petit Bar. Il est mis en examen pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime en récidive, complicité de tentative de meurtre en bande organisée en récidive, complicité de meurtre en bande organisée en récidive, recel en bande organisée en récidive ». Contacté, son avocat, Me Emmanuel Marsigny, n’a pu être joint.
Trois autres personnes renvoyées aux assises
Il rejoint ainsi, Jacques Santoni, Mickaël Ettori. Les deux hommes ont été renvoyés définitivement devant les assises, avec Patrick Giovannoni, après que la cour de Cassation a déclaré « non admis » leur pourvoi le 8 mars dernier. À cette date, la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français a, en revanche, cassé l’arrêt de la chambre d’instruction ordonnant le renvoi d’André Bacchiolelli pour des raisons procédurales.
Ainsi, lorsque l’ordonnance de mise en accusation avait été contestée devant la chambre de l’instruction d’Aix-en-Provence, il n’est pas clairement apparu que les avocats d’André Bacchiolelli avaient eu la parole en dernier. Ce qui est la règle en matière de droit dans ce type de procédure. Par conséquent, la juridiction d'instruction du second degré a dû de nouveau examiner le renvoi du quinquagénaire devant une cour d'assises.