Le premier ministre, au cours de la présentation détaillée du plan Marshall tourisme, un plan d'investissement de 1,3 milliard d'euros, s'est voulu optimiste, alors que le secteur connaît des moments très difficiles. Mais il est resté, comme à son habitude, prudent.
L'annonce a de quoi réjouir les professionnels du tourisme, dans une situation préoccupante alors que la saison estivale arrive.
Et que le monde reste confronté à la pandémie de Covid-19.
Si les Françaises et les Français peuvent voyager tout l'été, sans franchir les frontières du pays, cela devrait largement bénéficier aux professionnels du tourisme qui pourraient capter la clientèle qui, habituellement, choisissait des destinations dans d'autres pays...
Restaurants et bars rouverts dès le 2 juin, en zone verte ?
Une autre bonne nouvelle, très attendue, c'est celle de la réouverture prochaine des cafés et des restaurants. "Le gouvernement souhaite qu'ils puissent rouvrir le 2 juin dans les zones vertes". On connaîtra la date le 25 mai.
Mais, comme on commence à en avoir l'habitude, ce sera sous conditions.
Ce sera "sous réserve des conditions de l'évolution de l'épidémie et de possibles restrictions très localisées".
Le "plan Marshall", en détail
La nouvelle a focalisé l'attention des médias, mais ce qui a constitué la majorité de son intervention, ce matin, c'est le "plan Marshall" mis en place pour soutenir le secteur. Un plan d'investissement de 1,3 milliard d'euros, et plusieurs mesures :
- Le fonds de solidarité restera ouvert pour les entreprises du secteur jusqu’à fin 2020 et les entreprises qui réalisent jusqu'à 2 millions de chiffre d'affaires, comme celles qui comptent jusqu'à 20 salariés, pourront désormais en bénéficier. L'aide pourra atteindre 10000 €
- L'enveloppe des prêts dédiés au tourisme passe de 250 millions à 1 milliard d'euros.
- Désormais les PME bénéficieront d'un report de leurs prêts de 1 an, au lieu de 6 mois, auprès de leur banque.
- Un crédit cotisations est mis en place, sur les cotisations dûes, et les cotisations sociales patronales seront supprimées, de mars à juin voir plus encore si le secteur restait à l'arrêt.