La société norvégienne TGS Nopec a demandé une autorisation de prospection pour rechercher du pétrole au large de la Corse et de la Sardaigne. L'exécutif corse s'est élevé contre le projet. Le gouvernement italien a émis un avis négatif contre le projet.
Des plateformes pétrolières au large de la Corse ? Ce n'est pas pour demain mais le projet refait surface.
Comme on peut le voir sur le site du Ministère du développement italien, une étude est en cours en vue d'autoriser des prospections au large de la Corse et de la Sardaigne. La demande a été déposée par la société norvégienne TGS Nopec.
Les recherches pour analyser les fonds marins s'étendraient sur 20.000 km, entre Propriano et Oristano, au sud de la Sardaigne.
"Oui, il y a une étude en cours. Plus généralement, je pense qu'il faut poser le problème de l'exploration et de l'exploitation pétrolière en Méditerranée. On sait qu'elle est caractérisée par une biodiversité exceptionnelle, mais en même temps qu'elle est extrêmement fragile, notamment parce que c'est une mer fermée, donc l'exploitation pétrolière en Méditerranée est dangereuse", explique Gilles Simeoni.
Le président de l'exécutif de Corse s'élève contre ce projet. Il a saisi son homologue sarde afin d'intervenir auprès des gouvernements français et italiens.
La mobilisation corso-sarde a payé: le Gvt italien vient de donner avis négatif au projet pétrolier au large #Corse et #Sardaigne! #vittoria
— Gilles Simeoni (@Gilles_Simeoni) 31 mai 2017
Objectif: obtenir une interdiction totale d'explorer pour des hydrocarbures en Méditerranée.
Il y a quelques années, la société Melrose avait demandé un permis de forer. Gelé par un moratoire décidé en 2015 par l'ancienne ministre de l'Environnement, ce texte ne vaut que pour le plateau continental français.