Mardi 18 juin, sept personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Jean-François Servetto, pilotée par la Jirs de Marseille. L'homme a été tué le 21 septembre 2022, à Poggio-Mezzana.
Sept personnes ont été placées en garde à vue, mardi 18 juin, dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Jean-François Servetto, pilotée par la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille.
L'information, révélée par nos confrères de Corse-Matin, nous a été confimée par le parquet de Marseille.
Ces personnes ont été interpellées dans le Nord de l'île par la section de recherches de la gendarmerie de Corse et la police judiciaire de Haute-Corse, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte des chefs de "meurtre en bande organisée" et "association de malfaiteurs".
Leurs gardes à vue peuvent durer jusqu'à 96 heures.
Des faits qui remontent à 2022
Jean-François Servetto a été tué le 21 septembre 2022, à Poggio-Mezzana.
Il se trouvait à l'intérieur de son domicile lorsqu'il avait été pris pour cible par un tireur embusqué utilisant vraisemblablement une arme longue à distance.
Les services de secours, prévenus par un proche, étaient rapidement intervenus mais la victime, touchée au thorax, avait succombé à ses blessures lors de son transport à l'hôpital.
Rescapé de la "tuerie de Silvareccio"
Défavorablement connu de la justice, Jean-François Servetto avait échappé à deux tentatives d'assassinat.
II avait été pris pour cible en février 2021 à Santa-Lucia di Moriani.
Unique rescapé de la "tuerie de Silvareccio" qui avait fait trois morts en juillet 2013, il avait survécu mais avait été renvoyé devant le tribunal correctionnel, les investigations ayant permis de démontrer que les victimes du triple assassinat préparaient un crime. En 2016, Jean-François Servetto avait été condamné à six ans de prison pour association de malfaiteurs en vue de commettre un ou plusieurs assassinats.
Jean-François Servetto avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire dans le cadre d'une enquête de la Jirs Marseille visant les préparatifs d'un assassinat dans la région de Cargèse.
Les précisions de Paul Salort :