Une vingtaine d'Accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) étaient mobilisés ce matin à Bastia, devant l'inspection académique. Ils se battent pour un meilleur salaire et une meilleure reconnaissance de leur statut.
C'est leur 4ème mobilisation des Accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) depuis l'an dernier. Ils demandent un "véritable statut et à en finir avec leur situation de précartié".
Au nombre de 200 en Corse, ils et elles - pour la plupart - sont considérés comme des assistants de l'Education nationale. La plupart sont en CDD, en temps partiel imposé (celui-ci étant plus faible en sur l'île que sur le continent).
19.10.21 #AESH
— Mallorie (@MallorieSourya) October 19, 2021
Je suis Accompagnante d'Élèves en Situation de Handicap en grève.
Au quotidien dans les classes, je veux 1 statut, 1salaire décent, la reconnaissance de mon travail et des moyens pour l'enseignement et l'inclusion. #AESHencolère @jmblanquer @s_cluzel pic.twitter.com/8RyIHxJaP7
Leur temps de travail moyen est de 20 heures par semaine. Ils demandent à travaillant en temps complet, en passant à 24 heures de temps passé avec l'élève à l'école et 11 heures "connexe", avec l'élève en famille.
600 euros par mois
Côté salaire, un ou une AESH gagne en moyenne 800 euros par mois. En Corse, c'est plutôt 600. Ils réclamaient alors aujourd'hui une revalorisation salariale. Celle qui leur a été accordée en septembre "ne suffit pas" : "Avec 13 ans d'ancienneté, je reste bloquée à 650 euros par mois, pour 20 heures travailées par semaine", déplore Marie-Ange Sauli, la présidente du collectif des AESH de Haute-Corse.
19 octobre: journée d'action en faveur des AESH. pic.twitter.com/sjJqvC9Cdc
— CGT-Éduc'action (@cgt_educ) October 16, 2021
Soutenue par la CGT, le SNUipp et la FSU, la mobilisation n'aura pas franchi les portes de l'Inspection académique, qui n'a pas accepté de les recevoir ce mardi 19 octobre 2021.