La conférence sociale décidée par la Collectivité de Corse a débuté ce matin. Une centaine de personnes est présente. Élus, représentants d'associations caritatives et quelques "gilets jaunes", tous veulent trouver un terrain d'entente pour améliorer le niveau de vie sur le territoire.
Aujourd'hui, ce n'est pas une pièce de théâtre qui se joue au Théâtre de Bastia mais bien la Conférence sociale, initiée par la Collectivité de Corse. Ce matin, une centaine de personnes était présente.Les élus dont Gilles Simeoni, le Président du Conseil Exécutif de Corse, étaient aux côtés de nombreux "gilets jaunes", d'associations caritatives et de représentants du carburant et de la grande distribution insulaire.Dès le début de la réunion, ce sont les difficultés financières qui ont été abordées. Des mères de famille ont parlé de la cherté de la vie. Et un même cris du coeur "on ne veut pas la charité". Tous veulent des solutions concrètes pour retrouver leur dignité.Nous ne voulons pas la charité
Des idées comme le soutien à la production locale de fruits et de légumes avec les jardins partagés ou encore une filière de recyclage des déchets pour créer des emplois, ont été proposées.
Les syndicats CGT et STC proposent de fixer un prix administratif des carburants comme c'est le cas dans les DOM TOM pour éviter l'augmentation continue des tarifs de l'essence et du gasoil.
Cet après-midi, les discussions - vives et houleuses - continuent toujours.
Le but de cette conférence initiée par la Collectivité de Corse est "l'adoption d’un diagnostic débouchant sur des mesures concrètes permettant de supprimer le différentiel de prix existant entre la Corse et le Continent dans ces deux domaines."
La Corse est plus touchée que le continent par les difficultés actuelles, notamment en matière du prix du carburant et de pouvoir d’achat global.
Cette Conférence sociale a lieu à la veille du grand débat national qui se déroule partout en France.