Une information judiciaire a été ouverte pour délit financier de la Société SASP Sporting Club Bastia, a-t-on appris par un communiqué. Présentés à un juge d'instruction, deux personnes ont été mises en examen, les deux autres placées sous le régime de témoin assisté.
Suites de l'enquête préliminaire pour délit financier visant la Société SASP Sporting Club Bastia, après sa liquidation judiciaire en septembre 2017.Hier, une information judiciaire a été ouverte pour délit financier de la Société SASP Sporting Club Bastia. C'est ce que nous apprend le communiqué du parquet de Bastia qui nous est parvenu ce matin. Présentés à un juge d'instruction, un expert-comptable et un commissaire aux comptes ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire, une comptable et une assistante comptable ont été placées sous le régime de témoin assisté.
Communiqué de presse du parquet de Bastia, vendredi 22 février 2019
Joseph Lorenzoni, expert-comptable, Antoine Vincenti, commissaire aux compte, Corinne Piacenti, comptable et Virginie Pasqualini, assistante comptable ont été placés en garde à vue mardi dernier. À l'issue de cette garde-à-vue, ils ont tous les quatre étaient présenté à un juge d'instruction.
Suite à leur première comparution, Joseph Lorenzoni et Antoine Vincenti ont été mis en examen pour "faux, complicité de banqueroute, complicité de présentation de comptes annuels inexacts et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un ou de plusieurs délits punis de cinq ans d'emprisonnement" - dans le cas de l'expert-comptable - et pour "non révélation de faits délictueux" et "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un ou de plusieurs délits punis de cinq ans d'emprisonnement" - dans le cas du commissaire aux comptes.
Corinne Piacenti et Virginie Pasqualini bénéficient, elles, du régime de témoins assistés pour ces mêmes chefs.
Une enquête d'un an
L'enquête, ouverte en février 2018, a permis de déterminer que les "règles et les principes de comptabilité n'avaient pas été respectés dans la tenue de la comptabilité de la SASP SCB" et ce, dans un but, celui de "dissimuler la situation réelle de la société et permettre ainsi la poursuite de son activité (...) alors que la situation financière de la société apparaissait (...) fragile ou compromise."