Ce samedi après-midi, les militants du PNC se sont réunis à Corte pour l’assemblée générale de l’organisation. Un rassemblement qui s’est tenu sur fond de polémique après une lettre de Gilles Simeoni contre la réapparition des anciennes formations politiques nationalistes.
Les militants du PNC se sont réunis, à Corte, ce samedi après-midi en assemblée générale. Une réunion sur fond de polémique après le courrier de Gilles Simeoni contre la réapparition d'anciennes structures fusionnées dans Femu a Corsica depuis l'automne. Mais de son côté, Jean-Christophe Angelini assure qu’il ne s’agit pas de briser la coalition. Ce qui ne l’empêche pas de souligner qu’au sein de Femu a Corsica, il est difficile d’exprimer la pluralité des idées nationalistes. « Les systèmes nivelés par le bas ne sont pas de bons systèmes », affirme-t-il.
Pas de rupture
Pour le premier secrétaire général du PNC, la formation « doit continuer car la dissolution n’est pas le souhait des militants ». Ainsi, même si Jean-Christophe Angelini soutient que la tenue de l’assemblée générale du PNC n’est pas un acte de dissidence ou de rupture, il espère voir émerger un vrai débat dans les rangs nationalistes. Trois éléments doivent être traités en priorité selon lui : le projet de Femu a Corsica, sa doctrine, et les attentes du peuple corse.