Ghjurnate internaziunale di Corti : une rencontre aux allures de meeting

Intervenants : Gilles Simeoni, élu de Femu a Corsica, Jean-Christophe Angelini, élu de Femu a Corsica, Jean-Guy Talamoni, membre de l'exécutif de Corsica libera. ©France 3 Corse ViaStella

Lors de son discours de clôture des "Ghjunate internaziunale", dimanche 7août, à Corte, le président de l'Assémblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, a demandé aux Corses cinq ans pour changer radicalement la situation de l'île.

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Lors du débat final des Ghjurnate internaziunale, les rencontres nationalistes qui se tenaient ce week-end a Corte, Jean-Guy Talamoni, le président de l'Assemblée corse, a demandé aux Corses de renouveler, en décembre 2017, lors des prochaines élections territoriales, leur confiance dans le pouvoir nationaliste. 


Face à plus de 700 personnes, le leader de Corsica Libera a appelé le peuple corse à lui accorder "cinq ans pour changer radicalement les choses dans ce pays".

Et a ensuite énuméré les axes prioritaires : "changer les pratique spolitiques et instaurer une parfaite transparence de la vie publique", "réduire la fracture teritoriale entre urbain et rural", "mettre les services publics à la disposition de tous" et "faire aboutir l'ensemble des dossiers stratégiques, des transports, des déchets ou de l'énergie".

Réunion publique avec Femu a Corsica

Au cours de ces journées, Jean-Guy Talamoni et les dirigeants indépendantistes ont tenu une réunion publique commune avec l'autre composante du nationalisme corse, les autonomistes de la coalition Femu a Corsica, dirigés par le président du conseil exécutif de la Collectivité territoriale, Gilles Simeoni.

Les deux formations politiques ont de nouveau appelé à la "mobilisation" pour l'amnistie des prisonniers "politiques".

Ils ont aussi annoncé la poursuite des réformes engagées depuis leur victoire aux élections de 2015, notamment sur la langue corse et l'éducation,  l'aménagement du territoire et les transports, avant la mise en place d'une collectivité unique en 2018 à la place des deux départements actuels (Corse-du-Sud et Haute-Corse) après de nouvelles élections territoriales.

Appel au calme face à la menace terroriste

Jean-Guy Talamoni, a également appelé les Corses à "repousser toute tentation de réponse individuelle ou d'initiative désordonnée" en cas d'attentat islamiste dans l'île.

Cet appel intervient onze jours après une mise en garde du Front de libération nationale de la Corse (FLNC, clandestin) aux "islamistes radicaux de Corse dont une attaque déclencherait "une réponse déterminée sans aucun état d'âme".

"Si quelque événement devait survenir ici, nous vous demanderons de repousser toute tentation de réponse individuelle ou d'initiative désordonnée qui diviserait immanquablement notre société face à un ennemi qui veut précisément obtenir ce résultat", a déclaré Jean-Guy Talamoni.
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