Que s'est-il passé, le soir du 9 septembre, à Vescovato ? L'enquête autour des deux hommes blessés par balles se poursuit, avec la mise en examen et l'incarcération d'une nouvelle personne. Il s'agit de la seconde victime des coups de feu.
Onze jours après les faits, l'enquête autour des deux hommes blessés par balles à Vescovato continue de progresser, avec désormais la mise en examen d'une quatrième personne du chef de "tentatives de meurtre", et son placement en détention provisoire. Une information confirmée par le procureur de la République de Bastia, Jean-Philippe Navarre.
Il s'agit de Pierre-Jean Franceschi, 24 ans. Sérieusement blessé au ventre le soir du 9 septembre, le jeune homme avait été déposé au centre hospitalier de Bastia, et a nécessité une intervention chirurgicale. Son audition par les hommes de la direction interdépartementale de la police nationale de Haute-Corse avait été retardée de plusieurs jours, en l'attente de l'amélioration de son état de santé.
Trois autres personnes avaient déjà été mises en examen le 14 septembre dans ce dossier, là encore pour "tentatives de meurtre", mais également du chef "d'extorsion avec arme et en bande organisée" : Pierre-Antoine Gualtieri, Matthéo Capretti et Jean-Félix Mangano. Ce dernier, âgé de 20 ans, avait aussi été blessé par balles. Il s'était présenté par ses propres moyens au centre hospitalier de Bastia, et avait été pris en charge pour une blessure moins sérieuse que celle de l'autre victime.
La piste d'un guet-apens étudié
Si les investigations se poursuivent, la piste d'un guet-apens en vue d'extorquer de l'argent à l'une des victimes est notamment étudiée par les enquêteurs, confirme-t-on auprès de France 3 Corse ViaStella. Selon Corse-Matin, ce soir-là, plusieurs suspects armés auraient attendu leur cible dans une maison située à proximité de Vescovato. Un échange de coups de feu aurait par la suite éclaté entre les différents protagonistes, faisant deux victimes.
Contacté, Me Jean Sébastien De Casalta, conseil de Pierre-Jean Franceschi, indique que son client, qui soutient "être victime et uniquement victime" dans cette affaire, s'est constitué partie civile. La défense entend quereller la décision de placement en détention provisoire prononcée à son encontre.