Les fêtes de Pâques sont l'occasion de se retrouver en famille pour un repas. De tradition, on consomme en Corse l'agneau pascal ou le cabri. Aujourd'hui, ces produits sont moins prisés par les consommateurs insulaires, du fait de leur prix et de leur conditionnement.
Avec Noël, c'est lors des festivités de Pâques que l'on prépare traditionnellement l'agneau pascal ou le cabri. Mais en dehors de ces deux périodes, ces plats typiques des menus insulaires trouvent de moins en moins preneurs.
Le coût, le conditionnement ou encore le manque d'intérêt pour cette viande en dehors des fêtes compliquent leur commercialisation.
"Tout le monde ne peut pas mettre 140 euros dans un cabri", reconnaît Patrick Mias, président du syndicat des bouchers de Corse-du-Sud.
Une solution pourrait être de proposer la viande à la découpe. "On pourrait en manger toute l'année, un petit gigot, des côtelettes, de l'épaule ou un petit ragoût, à des prix moins chers".
Aller plus loin, le sujet de Dominique Moret et Marc-Antoine Renucci.