Deux semaines après la fermeture programmée du comptoir d'Air France, c'est le départ annoncé de trois contrôleurs aérien à l'aéroport de Calvi-Sainte-Catherine qui inquiète les élus.
Avec 321 000 passagers en 2016, Calvi joue le rôle du petit poucet dans le secteur aérien insulaire. La fermeture du comptoir, Air France, début mai a fait l'effet d'un choc. Les sept salariés de la compagnie ont été reclassés ou sont partis en pré-retraite.
Dans ce contexte, le départ de trois contrôleurs aériens, sur un effectif de huit personnes a fait bondir le président de la communauté de communes d'Ile Rousse. Une réunion a été organisée lundi en urgence avec les responsables de la chambre de commerce de Haute-Corse et l'Office des transports.
"On a vu la gestion du comptoir d’Air France et le côté social qui est véritablement pitoyable, il y a eu des ingénieurs de Météo-France qui sont repartis sur Bastia, il y a des problèmes à la PAF (Police des airs et des frontières, ndlr)", relève Lionel Mortini, président de la communauté de communes de Balagne.
L'issue de la réunion a été positive, les trois contrôleurs aériens seront remplacés. Les discussions se sont poursuivies sur l'avenir de l'aéroport Ce qui a permis à l'Office des transports d'annoncer de bonnes nouvelles. Notamment, la résorption d'une dette de 2,5 millions d'euros sur la plateforme Santa Catalina.
"Aujourd’hui les comptes sont redevenus positifs au sein de l’infrastructure aéroportuaire et pour nous c’est un gage majeur d’investissement et de garantie pour l’avenir", a déclaré Jean-François Santoni, directeur de l'Office des transports.
Au chapitre des bonnes nouvelles, la présence de la compagnie Easy Jet a été confirmée pour juillet et le vol Orly-Calvi le dimanche a été repoussé à 17h10, comme le souhaitaient les socio-professionnels.