Action de protestation des chauffeurs de taxis, à Ajaccio, ils ont assuré leurs courses mais ont soutenu le mouvement national destiné à protester contre la concurrence déloyale des (VTC) les Véhicules de Transport avec Chauffeur. Ils leur reprochent de ne pas respecter la réglementation.
Les artisans taxi de Corse ont soutenu le mouvement de protestation.
Les VTC ne respectent pas toujours la réglementation, dit Yves Rustarucci, du syndicat FNAT (Fédération Nationale des Artisans Taxi). De plus, certains emploient des chauffeurs qui ne sont pas toujours en règle.
Ecoutez Yves Rustarucci :
En mai 2014, la bataille entre VTC et taxis avait dégénéré en bagarre à l'aéroport d'Ajaccio
Sur le continent, les manifestations des taxis mobilisés pour protester contre la concurrence des voitures de transport avec chauffeur (VTC) ont donné lieu à quelques échauffourées en région parisienne, suivies d'une vingtaine d'interpellations avec un manifestant blessé à l'aéroport d'Orly.
Le premier ministre Manuel Valls, qui a reçu les chauffeurs en délégations, a condamné ces violences "inadmissibles". Selon la préfecture de police, 1.500 taxis ont été comptabilisés sur différents sites en Ile-de-France.
Les taxis étaient aussi présents à Roissy, et à proximité du ministère de l'Economie à Bercy (est de Paris). Sur des pancartes on pouvait lire "Macron démission", "Terrorisme économique", "Halte à la déréglementation". "Le ministère de l'Intérieur nous fait des promesses, ils nous ont promis une centaine de Boers (policiers des taxis, NDLR) supplémentaires, mais tout se termine avec M. Macron, c'est lui qui manoeuvre. On veut juste l'application de la loi", a affirmé à l'AFP, un taxi parisien.