Le lundi de Pentecôte est initialement férié mais il n’est toutefois plus forcément un jour chômé en France depuis l’instauration d’une « journée de solidarité » suite à la canicule de 2003.
Issue du grec pentêkostê, la Pentecôte signifie « cinquantième ». Cette fête chrétienne est célébrée sept semaines après Pâques, qui marque la résurrection de Jésus, et une dizaine de jours après l'Ascension qui symbolise son élévation au ciel.
Le dimanche de Pentecôte marque l’arrivée du Saint-Esprit sur Terre et la naissance de l'Eglise catholique, les 12 apôtres étant sommés depuis ce jour de répandre la bonne parole. Cet épisode religieux est intervenu lors de la réunion des apôtres de Jésus au sein du Cénacle. Là même où avait eu lieu, à Jérusalem, le dernier repas du Christ.
Les événements de la Pentecôte interviennent, selon la Bible, lors de la fête juive de Chavouot célébrant le don de la Torah à Moïse. Il s’agit donc là d’une tradition qui, si elle célèbre la naissance de l’Église, est antérieure à l’avènement de la chrétienté.
Un jour férié pas forcément chômé
S’il est bien l’un des 11 jours fériés reconnus par la loi française, le lundi de Pentecôte n’est pas forcément chômé pour autant. Car beaucoup d'entreprises utilisent ce jour du mois de juin comme journée de solidarité.
Mise en place après la canicule de 2003 qui avait fait plusieurs milliers de morts chez les personnes âgées, la journée de solidarité avait initialement été fixée le lundi de Pentecôte. Le principe est simple : les salariés travaillent ce jour-là sans être rémunérés. En contre-partie, les entreprises s'acquittaient d'une contribution reversée à la CNSA, la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie.
Sauf qu'en 2008, le lundi de Pentecôte est redevenu férié et chômé. Et, depuis, les employeurs peuvent fixer librement la date de ce jour. Cela peut donc être défini un jour férié où vous travaillerez sans être payé, à l'exception notable du 1er mai, jour de la fête du travail.