"Comme lors des vols effectués la veille, aucune pollution n’a été détectée", a annoncé lundi soir la préfecture maritime de la Méditerranée qui indique la désactivation du plan d'urgence à Gênes et du plan Ramogepol déclenchés samedi dernier.
Le dimanche 17 avril, pendant le déchargement d’un navire depuis le port de Gênes à destination d’une raffinerie située au Nord de cette ville, la rupture du pipeline avait provoqué une fuite d’environ 500 m3 de pétrole brut en milieu terrestre et fluvial.
Les autorités italiennes avaient alors mis en place des barrages pour contenir la pollution et éviter qu’elle n’arrive jusqu’à la mer. Mais dans la nuit du 22 au 23 avril, de fortes intempéries avaient rompu une partie de ce confinement, ouvrant la voie à une partie des produits polluants vers la Méditerranée.
Depuis, aucune pollution n’a été détectée dans les approches françaises. Lundi, un nouveau vol de surveillance des approches françaises à l’Est de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dans le golfe de Gênes et le nord de la Corse, n'a rien révélé.
La surveillance aéro-maritime doit se poursuivre dans les jours qui suivent, indique la préfecture maritime de la Méditerranée.