Dans le dossier pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime" jugé cette semaine à Marseille, le tribunal rendra son jugement le 7 juin prochain. Ce jeudi, à l'audience, le ministère public a requis jusqu'à sept ans de prison.
Jeudi 30 mai, les avocats de la défense ont tous demandé la relaxe dans le cadre du procès pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime" contre Christophe Scipilliti.
Dans cette affaire jugée les 29 et 30 mai devant la 7ème chambre correctionnelle du tribunal de Marseille, Ange Marie-Gaffory, Fabio Demurtas, Kamal Bakkali et Youssef Attarbaoui avaient été mis en examen en 2020.
"Le réquisitoire du ministère public n'est pas la manifestation de la vérité", a affirmé à l'audience Me Charlotte Cesari, lors de sa plaidoirie.
L'avocate d'Ange-Marie Gaffory a rappelé qu'elle avait déposé une plainte contre x pour "faux et usage de faux en écriture publique" concernant le procès-verbal d'une enquêtrice de la police judiciaire versé dans une autre procédure : celle de la tentative d'assassinat contre Guy Orsoni, le 13 septembre 2018 à Ajaccio (Ange-Marie Gaffory a été mis en examen dans ce dossier).
Dans l'affaire jugée pendant ces deux jours à Marseille, Ange-Marie Gaffory nie une quelconque participation à "une association de malfaiteurs qui n'a jamais existé", a insisté l'un de ses conseils, Me Jean-François Casalta.
"Mon client, Fabio Demurtas, aide Ange-Marie Gaffory dans son activité de commerce de voiture et c'est tout", a poursuivi Me Antoine Vinier-Orsetti.
Jusqu'à 7 ans de prison requis
Ce jeudi, avant les plaidoiries des avocats, le ministère public avait requis à l'encontre des quatre prévenus des peines allant de 3 à 7 ans de prison, ainsi que des amendes et des interdictions de se rendre en Corse.
La décision a été mise en délibéré. Le tribunal rendra son jugement le 7 juin prochain.