Le ministère public a réclamé deux ans de prison à l'encontre du prévenu principal dans le procès de sa cavale judiciaire. Des peines allant d'un an de prison avec sursis à 6 mois avec sursis ont été requises à l'encontre des trois autres personnes qui comparaissent.
A Paris, où se déroule le procès de Jean-Luc Germani pour détention de faux papiers, le parquet a pris ses réquisitions ce mercredi 25 septembre.
A l'encontre du principal prévenu, absent durant les débats, le ministère public a réclamé une peine de deux ans de prison assortie de 30 000 euros d'amende.
Défavorablement connu des services, il lui est reproché d'avoir été arrêté le 27 novembre 2014 en possession d'une fausse carte d'identité et de deux faux passeports. Il était alors recherché depuis trois ans.
"Soutien solide"
C'est pour lui avoir porté assistance au cours de sa fuite que trois autres personnes sont poursuivies dans le même dossier.
A l'encontre de Paul Canarelli, le parquet a requis 1 an de prison avec sursis et 25 000 euros d'amende. Selon l'accusation, le propriétaire du domaine de Murtoli aurait apporté un "soutien solide" à Jean-Luc Germani pendant sa cavale, ce que l'intéressé conteste.
6 mois avec sursis et 9 mois avec sursis ont respectivement été requis à l'encontre de Jean-Charles Flori et Dominique Luciani.
Le tribunal correctionnel rendra sa décision demain, jeudi 26 septembre.