Durant un temps, le scénario d'un retour en classe à la rentrée des vacances de Pâques, le 4 mai, semblait tenir la corde. Jean-Michel Blanquer prévient aujourd'hui que ce sera "peut-être plus tard". Il fait également le point sur l'épreuve du bac à venir.
A l'origine, les cours devaient reprendre aujourd'hui.
Et puis l'épidémie s'est étendue, et la fermeture des écoles a été prolongée.
Les suppositions, et les rumeurs, insistantes, laissaient entendre qu'une fois passées les vacances de Pâques, les choses pourraient revenir à la normale.
Sur BFM TV, aujourd'hui, le ministre de l'Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, n'a rien confirmé de tel.
Il a déclaré que rien n'était encore décidé pour la date de reprise des cours:
"C'est une possibilité, ça dépend de l'évolution de l'épidémie. J’espère qu’on sera en mesure de rentrer le 4 mai (…) Il faudrait que le pic de l’épidémie soit derrière nous à ce moment-là. (...) Ce sera peut-être plus tard."
Une décision pourrait être annoncée dans le courant du mois d'avril...
Les établissements scolaires sont fermés depuis le 16 mars dans toute la France.Et depuis plus longtemps encore en Corse puisque les écoles d'Ajaccio ont fermé leurs portes dès le lundi 9 mars, et les écoles du reste de l'île le jeudi 12 mars.
Les dernières déclarations du ministre, qui est contraint, comme le reste du gouvernement, de prendre des décisions au jour le jour, en fonction de l'évolution de l'épidémie, ne vont pas tranquilliser les parents, et les élèves, qui tentent, malgré le confinement, de continuer de travailler, à distance, avec leurs professeurs.
Mais ce sont ces derniers qui sont le plus inquiets.
Particulièrement en ce qui concerne le bac.
Pour l'heure, c'est le saut dans l'inconnu
Jean-Michel Blanquer a beau affirmer que "Oui, le bac doit avoir lieu, c'est très important qu'on puisse garantir à tous les élèves de Terminale qu'ils ne sont pas lésés par rapport aux générations suivantes et aux générations précédentes", il convient surtout de savoir comment il va avoir lieu.Incontestablement, il y aura des aménagements.
A l'Education Nationale, tout le monde en convient.
Différents scénarios sont étudiés, pour arriver à une solution que le ministre qualifie de "consensuelle".
Et qui pourrait être annoncée d'ici une dizaine de jours.
- Si les cours reprennent le 4 mai, le baccalauréat pourrait avoir lieu comme prévu, mais très certainement un peu plus tard, aux environs de fin juin.
- Si la situation perdure, on peut imaginer que les lycées restent fermés et que ce soient les notes du contrôle continu qui permettent d'évaluer si l'élève aura ou non son diplôme.
- Ou bien, selon certains syndicats, tels que le SNPDEN, le premier syndicat des chefs d'établissement, il se pourrait que l'on opte pour une seule épreuve écrite en fin d'année.