Yvan Colonna entre la vie et la mort : les dernières informations en direct

Depuis l'annonce de l'agression violente d'Yvan Colonna par un codétenu, les informations les plus diverses affluent, et les réactions fleurissent sur les réseaux, et dans la rue. Retrouvez ici les dernières informations.

Yvan Colonna, 61 ans, a été violemment agressé par un codétenu de la prison d'Arles, mercredi 2 mars.

Depuis, le Cargésien,condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Erignac en février 1998, est entre la vie et la mort, plongé dans un coma post-anoxique. Il est hospitalisé à Marseille. 

Retrouvez ici les dernières informations, minute par minute. 

JEUDI 3 MARS

19h : Une mobilisation de soutien se tient à Cargèse, village d'Yvan Colonna. Une cinquantaine de personnes sont rassemblées. La veillée pourrait continuer jusqu'à tard dans la soirée. 

18h50 : Le STC Marin appelle dans un communiqué de presse "l'ensemble de ses sympathisants, adhérents et militants à se mobiliser largement afin d'entraver demain [vendredi] le débarquement des troupes répressives sur l'île et de répondre à toutes les manifestations de solidarité engagées par ailleurs à l'endroit d'Yvan et de sa famille."

16h30 : L'Assemblée générale des trois syndicats étudiants - Ghjuventù Paolina, Ghjuventù Indipendentista, Cunsulta di a Ghjuventù Corsa - vient de se terminer. Les participants prennent la direction de la sous-préfecture de Corte. Un appel à manifester vient d'être lancé pour dimanche 6 mars, à 14h30, dans la même ville. 

15h30 : Les détenus de la prison de Borgo continuent leur action de soutien à Yvan Colonna. Des banderoles indiquant : "Sustegnu pe Yvan" ont été déployées. Des drapeaux corses sont placés à la fenêtre des cellules. 

14h30 : L'assemblée générale de trois syndicats étudiants - Ghjuventù Paolina, Ghjuventù Indipendentista, Cunsulta di a Ghjuventù Corsa - a débuté à Corte. Sont notamment présents : Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse ; Marie-Antoinette Maupertuis, présidente de l'Assemblée de Corse ; Jean-Félix Acquaviva, député de la 2e circonscription de Haute-Corse ; Paulu-Santu Parigi, sénateur de Haute-Corse ; Paul-Félix Benedetti, leader du parti Core in Fronte ; des représentants du PNC. 

14h : Le parquet anti-terroriste annonce se saisir de l'affaire.

12h30 : 150 CRS et gendarmes mobiles sont arrivés sur l'île en renfort ainsi que des policiers spécialisés du Raid. 

12h : Le nouveau préfet de Corse, Amaury de Saint-Quentin est arrivé en Corse. Il doit prendre ses fonctions lundi prochain. 

11h40 : Les détenus de la maison d'arrêt d'Ajaccio déclenchent à leur tour une grève des plateaux en soutien à Yvan Colonna. 

10h30 : Trois syndicats étudiants - Ghjuventù Paolina, Ghjuventù Indipendentista, Cunsulta di a Ghjuventù Corsa - invitent à une assemblée générale exceptionnelle de l'ensemble du mouvement national à 14 heures, à Corte. Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse, devrait être présent. 

9h30 : Yvan Colonna est dans un état stable. Le sexagénaire est toujours plongé dans un coma post-anoxique, les médecins se donnent 48 heures pour donner leur diagnostic quant au caractère irréversible de son état de santé. 

9h : Les détenus de la prison de Borgo déclenchent la grève des plateaux en soutien à Yvan Colonna. "Le préambule à d'autres actions", souligne l'un d'entre eux. 

MERCREDI 2 MARS

20h30 : Alors qu'un feu est allumé devant la préfecture, les manifestants disposent des bougies en hommage à Yvan Colonna sur les grilles. 

19h50 : Yvan Colonna est dans les étages de l'hôpital Nord de Marseille, où une partie de sa famille, qui a quitté la Corse par les airs, devrait le rejoindre. 

19h30 : Sur les réseaux sociaux et par communiqué de presse, les réactions affluent. 

19h12 : Un feu est allumé devant la préfecture de Corse-de-Sud mais ici comme à Corte et à Bastia, les choses se passent dans le calme, malgré la présence, discrète, des forces de l'ordre. 

18h45 : A Ajaccio aussi, les manifestants sont groupés devant le palais Lantivy. Parmi eux, Gilles Simeoni, le président de l'exécutif, qui avait été l'avocat d'Yvan Colonna. 

18h30 : A Corte, rassemblement devant la sous-préfecture. 

18h30 : A Bastia, devant la préfecture, près de deux cent personnes se retrouvent, militants nationalistes, élus, mais également des Bastiaises et Bastais, sans étiquette, choqués par l'agression. 

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