Le 3e procès de Christian Iacono, s'est ouvert ce lundi à Lyon. Il ne se déroulera pas à huis clos comme évoqué. Le petit-fils de l'ancien maire de Vence a en effet renoncé à cette demande "par cohérence avec les deux procès précédents".
Si l'ancien maire de Vence est interdit de contact avec les médias, son petit fils lui Gabriel ne manque de s'exprimer. A nos confrères de Nice-matin, il a dit "n'avoir rien à cacher. Tout a déjà été dit".
La semaine passée, il expliquait à l'AFP, "je veux le huis clos total, si je peux l'avoir je préfère. Comme on est sur une dernière ligne droite, je souhaite être dans la tranquillité et dans l'ambiance la plus sereine possible, notamment lors de mon passage à la barre".
Quant à Christian Iacono, 80 ans, il "préférerait sans doute un procès public afin que la décision d'acquittement dont il pourrait bénéficier soit éclairée par des débats publics. Malheureusement ce n'est pas lui qui a le choix", soulignait alors l'un de ses avocats, Me Gérard Baudoux.
L'arrivée au tribunal ce lundi matin:
Avant l'ouverture du procès, Gabriel, 24 ans, a declaré à la presse qu'il souhaitait que "son grand père soit le plus proprement blanchi". "L'enjeu est de faire en sorte que le grand-père soit acquitté", a complété son avocat, Me Luc Febbraro.
Le 18 février 2014, après 14 ans de "calvaire", Christian Iacono avait obtenu devant la Cour de révision l'annulation de sa condamnation à neuf ans de prison.
Après un rebondissement spectaculaire en mai 2011: son petit-fils s'était subitement rétracté dans un courrier au parquet de Grasse.
Les faits étaient censés s'être déroulés entre 1996 et 1998 dans la villa de Christian Iacono, à Vence, alors que l'enfant avait entre cinq et huit ans. Ses accusations ont valu à son grand-père seize mois de prison, en quatre périodes de détention, avant sa libération en avril 2012. (Avec AFP)
Rappels des faits VITIELLO Jean-Bernard, LOTH Benoît, MARTIN Pascal, SALLIER Jérôme et SCHMID Katharina: