Respire (Association Nationale pour la Prévention et l'Amélioration de la Qualité de l'Air) donne le classement de la qualité de l’air des 100 plus grandes villes européennes. 1ère ville française classée: Toulouse (47è) loin devant Lyon (55è), Nice (70è), Paris (84è) et Marseille (94è).
Toutes les grandes villes d’Europe ou presque, dépassent régulièrement les seuils autorisés de pollution de l’air, "parfois à des niveaux tels que le danger sanitaire est constant pour les populations qui y vivent." On respire mal dans les grandes villes françaises, italiennes, allemandes et, globalement, dans les villes d’Europe de l’Est.
Selon l'association "l’Europe n’a pas fait de la qualité de l’air et de la santé des citoyens un de ses objectifs premiers".
Méthodologie:
Respire présente un classement général, résultant de l’addition du nombre de dépassements des seuils réglementaires pour l’année 2011 de trois polluants : les particules fines d’un diamètre inférieur à 10 micron (PM10), le dioxyde d’azote (NO2), ainsi que l’ozone (03). Ils ont été volontairement additionnés.A l’instar des classements effectués en 2010 par l’Institut National Italien de Statistiques (ISTAT) ou en 2011 par l’ONG allemande BUND (Sootfreecities), l’association Respire a utilisé la base publique de données européennes Airbase et a été aidée par Philippe Maison, directeur du cabinet conseil CIDD. Comme les deux organisations européennes, Respire a retenu le nombre de dépassements des seuils réglementaires et non la moyenne annuelle de concentration des polluants.
Avertissements:
Respire explique: "Si cette carte montre que certaines villes respectent la réglementation alors qu’elles n’ont pas de politique particulière de réduction de la pollution de l’air, c’est que le nombre de stations par villes, les polluants qu’elles mesurent et leur position dans la ville ne reflètent pas la situation réelle ou que la météo ou la typographie leur est particulièrement favorable.La première ville du classement est Cluj-Napoca en Roumanie, si l’on se fie aux dépassements. Mais cette jolie ville de 324 000 habitants n’est pourvue que de 2 capteurs, qui n’ont pas l’air de fonctionner, ni de mesurer les particules fines …"